Allons ! De loin

Tout émoustillée de retrouver « ses » collines d’Allauch, elle m’a fait le coup de la panne d’essence au terme de la Route du Terme, à l’entrée de Peypin, là où ils ont mis une station-service… sans CB. Pépins à venir !

Ce jeudi ensoleillé de début janvier, avant la pluie et le grand froid annoncés, nous avons programmé une courte balade au-delà de Pichauris, forcément très fréquenté en cette fin de vacances scolaires. Le parking en bord de route, qui sert aussi de dépotoir dorénavant, sous le « nouveau » panneau indiquant les collines, pointe le départ au moment où les motards de la police démarrent en trombe, cette départementale est vraiment infernale, sonorement s’entend ! Gauche, droite, nous optons pour le chemin du haut qui s’éloigne rapidement du boucan routier, en quelques minutes tous nos sens vont mieux, nous apprécions déjà les Grands Ubacs d’en face, et surtout le Mont Julien sur la droite, au-dessus de Cadolive où nous montons généralement une fois par an.

Pavés d’un temps ancien, zone de « non chasse » bien appréciable, un bout de la Montagne Sainte-Victoire en se retournant, rien d’exceptionnel mais tout de même, à voir les plaques d’immatriculation (74, 38, MC…), on vient  d'un petit peu partout pour admirer le coin, qui promène son chien, qui tente un premier jogging de la nouvelle année, qui se promène tout simplement. Allons, de loin, (clin d’œil à la famille d’Alain DELON qui devrait venir au calme), le puits et l’ancienne Bastidonne en héritage au bout de cette prairie que j’avais déjà traversée en 2020. À l’époque, les acteurs dans le coin se nommaient FX.DEMAISON ou G.DE TONQUEDEC sous la direction de Ch.BARRATIER, aujourd’hui nous sommes bien seuls à évoluer au-dessus de ces décors naturels, au pied du pylône électrique on aperçoit où l’équipe du « Temps des Secrets » avait disposé son barnum.

La courte échelle pour les étoiles ne sera pas suffisante, la star « Miss Gogole » encore moins utile pour retrouver notre chemin, elle qui nous envoie à travers le patelin, puis les broussailles, dans un chemin que seule elle connaissait… Bref, sans eau ni goûter, nous préférons couper au plus court en toute « illégalité » et surtout inconfort, pour retomber quelques centaines de mètres plus loin/bas sur le bon Chemin du Régage, et retrouver Titine assoiffée en plein soleil, après 1h40 et moins de 6km, pour rentrer au ralenti malgré le trafic, lui refaire le plein. Allons, de loin, sans errance ni déshérence.

Éric