Adieu et Merci Janine

Une semaine complète de mistral, le vent pas l’écrivain provençal, nous poussait dans le Vaucluse, entre Alpilles et Luberon, plus précisément dans le petit village du Barroux où nous avions été invités, par une amie DCDL, il y a tout juste vingt ans.

Janine MOREL fut l’une des piliers du club A.CHI.LE d’Allauch que nous avions cofondés, il était normal pour moi d’aller m’incliner devant sa dernière demeure. Celle qui m’a tant appris en lettres, notamment lors de nos nombreux déplacements dans la France entière, repose depuis 2022 dans ce village qu’elle chérissait, au pied du piton calcaire où le château du Barroux et sa chapelle dominent le bourg. Ciel d’azur, cyprès majestueux, oliviers, pins, cerisiers etc. l’environnement provençal par excellence, un « jalon-mire » (clin d’œil au top) pour les amoureux des arts des lettres comme Fr. Mistral ou Ivo Michiels qui repose également dans ce tout petit cimetière.

La bienvenue au Barroux débute par une visite des extérieurs du château éponyme, impressionnant rempart, et point de vue absolument remarquable depuis la terrasses sur les toits du village et bien au-delà. Un peu d’histoire avec Notre-Dame-La-Brune, puis nous parcourues les rues du village, l’hôtel-Dieu, la grande fontaine, le lavoir ou encore l’ancien moulin à huile communal en lieux incontournables et rapprochés. On imagine assez bien que les glycines, les vignes ou les rues étroites servant d’abri aux heures chaudes de l’été, même si le relatif éloignement préserve l’endroit d’un trop fort afflux touristique.

Ce qui est bien dommage d’ailleurs, à voir le nombre de monuments historiques du patrimoine religieux ou civil, comme cet aqueduc du XIXe siècle en rénovation, découvert en rase campagne à la sortie du village. Sur la route pour Saignon, nous avons également fait une brève halte pour photographier la belle Abbaye Sainte-Madeleine, beaucoup plus récente (années 70) mais charmante à bien des égards avec ses grands cyprès, oliviers et autres lavandes qui ne demanderaient maintenant qu’à fleurir.

Adieu et MERCI Janine de nous avoir permis de découvrir ce très bel endroit.
Éric