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Pas de galette en ce dimanche d’Épiphanie mais une bien belle palette pour en prendre plein la vue, à tous les sens du terme, nous avons été « au bout du monde » voir les éléments se déchaîner à Callelongue.

Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !

Si la sortie maritime prévue pour le Château d’If a été reportée pour cause de mer démontée, on vous laisse imaginer l’état des vagues et le pied pris par les kitesurfeurs de la Pointe Rouge ou d'ailleurs, la route des Goudes en était même tout humidifiée par endroits. Après un peu de compassion pour les touristes à bord du ferry Corse au large des Îles du Frioul, et pour ceux qui avaient laissé leur véhicule en bordure du petit port de l’Escalette, désormais maculé par les embruns, nous avions tout le loisir de choisir notre place de stationnement presque en bas de Callelongue, chose impossible du printemps à l’automne.

Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !

Pour la première fois en 20 ans, nous descendons tranquillement à la découverte des vestiges du téléscaphe, mot-valise inventé par les Marseillais dans les années 60, lors de la mise en activité d’un engin (quasi unique au monde) d’exploration sous-marine tout en étant habillé normalement. Plus de 30.000 personnes avaient ainsi pu à l’époque découvrir la faune sous-marine très vivante, dans cet espace entre la majestueuse Île Maïre et le petit port des Goudes. Aujourd’hui subsistent quelques roues et engrenages rouillés, à fleur de vagues en ce jour de forte houle. Dans le passé industriel de certaines de ces calanques marseillaises, les bâtiments d’une usine de soude ont laissé place à des habitations, restaurant et autres cabanons aux inscriptions pittoresques… Toujours un régal de venir traîner par ici.

Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !

Si le tag « Marseille : la plus belle » ou les provençaux « Sian fatiga » et « Sian pas fressa » donnaient le ton (ainsi que le « kayac » que je croyais faux, à tort) d’une calanque bien vivante au pied d’un village qui l’est tout autant (terrain de pétanque, assos, plusieurs rénovations de maisons…), contrairement à début octobre avec Vincent, nous espérons pouvoir monter au Sémaphore où la vue sera (en principe) encore plus folle. Abrités des rafales du mistral durant toute cette facile ascension d’un bon quart d’heure, parfois sous la pinède, cela soufflait autrement plus à la croisée du sentier jaune pour la calanque de Marseilleveyre.

Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !

Après avoir renseigné un couple de jeunes parti à l’aventure pour une hasardeuse boucle, vu les circonstances météos, nous effectuons le dernier raidillon avec prudence mais en toute sécurité, accueillis par un nouveau panneau du barbier-street artist allaudien, AIMSA, « Le bonheur c’est maintenant !».
Tu m’étonnes ?!!! Là, à cent neuf mètres d’altitude à peine, l’esplanade rénovée du site offre une superbe vue à 360 degrés.

Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !
Plein la vue !

Malheureusement, avant de prendre des photos de tout ce panorama (îles, calanques, mer déchaînée, mais aussi bâtiment ou plaques descriptives), une grosse rafale me souleva quasiment du sol et m’arracha ma paire de lunettes de vue lesquelles, en un rebond méthodique, enjambaient le garde-corps pour finir sinon à la mer, tout du moins dans les rochers en contrebas. Fichtre, j’en ai littéralement pris PLEIN LA VUE !!! Mais, le mistral gagnant sur ce coup-là ne m’aura pas gâché mon plaisir d’être ici, d’autant que mes nouvelles lunettes étaient attendues dans la semaine… Impossible cependant (et plus prudent) d’apprécier plus loin que les marches ou la barrière, même floue ma vision du retour en tant que passager m’aura cependant laissé quelques beaux souvenirs supplémentaires.

NB: Pour mémoire, le 11 janvier 2019, j'avais déjà perdu des lunettes de vue, teintées celles-ci, à l'Étang-Salé de La Réunion. Aujourd'hui, ce n'est plus un requin mais un gabian à lunettes que nous pourrions croiser.

Éric

MERCI les lunettes de secours pour pouvoir rédiger, regarder les photos, conduire etc.

 

Tag(s) : #Bords d'eau & Calanques

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