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Tout au bout d’Allauch, juste avant le terme de la route du même nom, nous partons sur la gauche en direction de Cadolive, toujours avec l'infime espoir de découvrir les choses loupées dans le coin. Encore raté !

Encore Ratier !
Encore Ratier !
Encore Ratier !
Encore Ratier !
Encore Ratier !

Sans but vraiment précis, sinon cette « Grotte des Voleurs » dont on nous a reparlé dans la semaine, et dont nous n’arrivons pas à approcher, nous prenons la piste DFCI de droite vers le Ratier. Nullement sans intérêt, le secteur devient agréable dès lors que l’on s’éloigne de la départementale, après une vingtaine de cyclistes doublés en ce dimanche matin, ce sont désormais les motos qui s’éclatent avec tous ces virages. Pour nous aussi ça file droit devant, la couleur d’azur laisse augurer un léger vent qui balaye et le ciel et nos oreilles, entre la tchapka campée sur un poteau et une casquette orangée siglée CCFF13, toutes deux abandonnées, on se croirait à un défilé de mode.

Encore Ratier !
Encore Ratier !
Encore Ratier !
Encore Ratier !
Encore Ratier !

Ici pourtant, la doudoune et le pull deviennent vite superflus, pas d’aiguilles ni de talons, dans un décor à la fois épuré et touffu, nous (dé)filons en tournant le dos aux Grands Ubacs qui mènent au Mont du Marseillais. Encore plus proches le Ratier donc et, un poil plus loin, le fameux Mont Julien dont le sommet (544m) avait déjà été atteint en hiver, au printemps et en été. Comme la dernière fois, à hauteur de la citerne 521 fraichement repeinte en vert beaucoup plus naturel, nous optons pour le sentier main gauche pointillé de violet, pour retrouver quelques dizaines de mètres plus haut le balisé de jaune bien connu.

Encore Ratier !
Encore Ratier !
Encore Ratier !
Encore Ratier !
Encore Ratier !

Croix jaune et plaque « station de trail », la théorie voudrait qu’une sente parte d’ici vers le pied de la falaise, là où une certaine « grotte des voleurs » doit avoir élu domicile, le peu de renseignements sur le net (hormis un géocache) ne nous facilitant pas la tâche. Les kermès sont vite devenus envahissants et piquants, mal équipés nous tournons les talons malgré la vue sur Cadolive et la Sainte-Victoire au loin. Redescendus à hauteur d’une coupe forestière, d’un ancien réservoir et surtout la barrière marquant la limite communale d’Allauch, nous continuons quelques instants sur le chemin du Jas.

Encore Ratier !
Encore Ratier !
Encore Ratier !
Encore Ratier !
Encore Ratier !

Inutile d’insister, il doit falloir monter tout droit dans ce bois (privé ?) puis s’agripper le long d’un pierrier peu encourageant, pour tomber sur une cavité pas forcément très belle ni intéressante vu que personne, absolument personne, n’en fasse état relativement détaillé sur le net hormis un pointage hasardeux sur diverses cartes. Sur le chemin du retour (1h30-1h40 pour 5 à 6km), un peu comme quand je m’étais fait mal, tout seul, aux jarrets, j’essaye de montrer à Nathalie la source du ruisseau allaudien du Jarret, celui-là même qui zigzague le long de la route avant de tomber dans l’Huveaune. Une dernière affichette de l’amicale de chasse locale nous arrachait quelques barres de rire, malgré nos écueils précédents. J’ai la raaaate qui se dilaaaattttte…

Éric

 

Tag(s) : #Allauch, #Sentes & côtes

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