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En me renseignant sur l’Huveaune, j’avais lu que le Jarret n’est pas qu’un ruisseau qui prend sa source à l’est du Massif de l’Étoile, sur Allauch, avant de se jeter dans sa grande sœur sur Marseille. Tellement mystérieuse cette rivière que même sa source officielle n’est semble-t-elle pas référencée…

 Mal au Jarret
 Mal au Jarret
 Mal au Jarret
 Mal au Jarret
 Mal au Jarret
 Mal au Jarret
 Mal au Jarret
 Mal au Jarret

Pas vraiment consécutif à un jour de pluie, tout Marseille est toutefois plongée ce matin-là dans une brume maritime peu habituelle, je sillonne la route du Terme (beaucoup disent « des Termes ») jusqu’au bout, en suivant le ruisseau bien à sec, dépassant des dizaines de vélos en balade au-delà du Parc Départemental de Pichauris. Avant Peypin, une piste s’élance en direction de Cadolive, ça grimpouille juste le temps de se chauffer les mollets, la température extérieure est bonne, le visuel également, ça commence à fleurir de partout et donc à sentir. Je plains les automobilistes marseillais qui doivent probablement pester dans les bouchons « au Jarret », ici vers le Ratier c’est plutôt fluide ! En approche de la citerne 521, la verdure ne se résume pas aux quelques pins qui bordent les sentiers, l’eau est certainement bien présente en sous-sol, malgré la géolocalisation je n’y vois aucune source, tant pis, l’endroit est tout de même des plus agréables.

 Mal au Jarret
 Mal au Jarret
 Mal au Jarret
 Mal au Jarret
 Mal au Jarret
 Mal au Jarret

Puisque j’ai marché peu et sans peine, le sentier jaune propose le Mont Julien à trente minutes également, j’avais juste « oublié » combien le dénivelé est important dans le secteur depuis Cadolive comme de Pichauris. Après ce bassin de rétention, je décide que les bâtons resteront au sac, je vais donc gravir à la force du… jarret ! (On parle toujours ici au singulier car ma patte gauche, bien qu’assez peu douloureuse ce jour, est souvent inutile) Je vois distinctement le gap des 600m, la pause fraicheur au niveau du col n’est pas superflue. Comme l’été dernier, je demande le trajet pour la « grotte des voleurs », je ne la trouverai donc JAMAIS cette maudite cavité quelque part dans ce rocher (baou) de Cadolive.

 Mal au Jarret
 Mal au Jarret
 Mal au Jarret
 Mal au Jarret
 Mal au Jarret
 Mal au Jarret
 Mal au Jarret
 Mal au Jarret

En quelques lacets de piste, je domine Marseille et sa grisaille, la Mourre et toutes les attractions du coin, même les abeilles profitent des amandiers désormais en fleur. Un trentenaire plus « malin » sinon bravache que sa copine, s’agite sur son VTT récalcitrant pour ne jamais atteindre le sommet du Mont Julien, son moteur patine, qu’est-ce que je me marre intérieurement, 20 ans de plus, 50% de traction en moins et je serai pourtant le premier en haut… (Re)pause…et de me refaire la descente par le sentier bleu, tel une chèvre, sans jamais trouvé ni la grotte ni la source, mais avec la tête bien vidée (et les mollets qui sifflent, au pluriel cette fois) au terme d’une bonne rando de 7.5km en 2h tout pile.

Éric

 

Tag(s) : #Allauch, #Sentes & côtes

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