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Loin de l’agitation jacobine de nos politiques en assemblée, un chef de partie (moi, quoi) avait décidé trop rapidement de rallier la Tête du Jacquot (531m) depuis Allauch.

Jacot, ben, coi…
Jacot, ben, coi…
Jacot, ben, coi…
Jacot, ben, coi…
Jacot, ben, coi…
Jacot, ben, coi…

Miss Gogole nous propose sans débat de nous élancer depuis le Club de Tir Provence Nemrod, dont les balles ricochent dès 9h ce samedi matin, tireurs sur cibles presque aussi matinaux que gueuleurs sur chiens dans l’arène du club de dressage, pour certains d’attaque, on se croirait à l’Assemblée mais « Crac crac, ta gueule ! ». Une fois les bâtons mis en place, et les alentours scrutés avec envie, nous tirons tout droit direction la réserve d’eau puis main gauche pour un sentier tout à plat d’où nous apercevons ladite tête, au pied de la Chaîne de l’Étoile ; à trop vouloir écouter nôtre oratrice, nous plongeons dans ce vallon abrupt, celui de la Mauvelle qui nous avait pourtant pas mal accueilli la dernière fois. Nous freinons des quatre fers, et plus, pour ne pas verser dans le faussé, nous suivons en fait la ligne de gaz de schiste (plot jaune), sacré dénivelé au calme absolu, mais sans camarades de jeu malgré des traces récentes. Une fois en bas, nous absorbons le dénivelé inverse, de quoi cracher le reste des poumons et tirer de nouveau sur les bâtons bien plus qu’utiles.

Jacot, ben, coi…
Jacot, ben, coi…
Jacot, ben, coi…
Jacot, ben, coi…
Jacot, ben, coi…
Jacot, ben, coi…
Jacot, ben, coi…

Le temps est de la partie mais file rapidement, déjà trente minutes depuis le départ et nous revoici sur la grande piste DFCI (empruntée l’autre samedi depuis la Montade à Plan-de-Cuques) qui nous incite à monter vers le Caban. Quelques minutes après le rafraîchissement, nous sommes de nouveau face à deux citernes, dont l’une enfouie, le Jacot dépasse toujours autant et parait s’éloigner : «  C’est beau, mais c’est loin… » pour parodier Chirac au sommet de sa gloire. L’autre bécasse propose de continuer pour une heure (minimum) de grimpette, Nathalie et moi préférons repiquer en bas à droite, attirés par la Moure et son prochain ND-des Anges dans l’objectif... lointain !

Jacot, ben, coi…
Jacot, ben, coi…
Jacot, ben, coi…
Jacot, ben, coi…
Jacot, ben, coi…
Jacot, ben, coi…
Jacot, ben, coi…
Jacot, ben, coi…

Cette grande piste descendante est digne d’une retraite bien méritée, un vélo à moteur, deux mamies qui débattent, un chien sortant son proprio, bref, pas de mauvais coups ni de débats houleux au stade où nous en sommes, sans obstruction ni amendement contrairement au duel Rouge & Noir du soir. Depuis Lou Limas, on arrive sur le chemin de Mimet refait pour un dernier contour de la citerne (l’usage faisant loi), la satisfaction matinale toute personnelle et égoïste, de quoi bien se dégourdir les jambes et/ou s’aérer les neurones pendant 6 km et 100 min (douche non comprise…), remettant à plus tard nôtre ascension du Jacot, ben, coi...

Éric

 

Tag(s) : #Allauch, #Sentes & côtes

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