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Un mois tout juste après le 14 janvier, je suis encore retourné sous le même ciel azuré déclarer ma flamme de passionné autour du quartier général de la Commanderie.

« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »

Qui c’est qui commande ? Pas l’OM (enfin, pas encore…) dans le couple infernal et toujours en instance de séparation du Clasico, même s’il a exposé quelques arguments dernièrement, avec quasiment tout un pays derrière lui... Pendant que l’autre sortait ses habits de séduction (pour un énième revers), je me rapprochais doucement et tout recroquevillé du cocon familial, sapé comme un Roi... de pique, tentant d'oublier les ânes (sevrés de la Serviane), les anciens combattants, les rats des égouts, les barbecues de Clio, bref, tous ces clichés souvent négatifs autour de l’univers Phocéen.

« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »

Entre ce paisible Monastère de la Serviane et la Notre-Dame-de-la-Garde floutée dans la pollution matinale aux particules fines, j’aperçois un bout du carré vert pelouse qui jouxte de grands cupressacées, allergiques aux cyprès s’abstenir ! Depuis la traverse Rampal, il ne reste plus qu’une quinzaine de minutes de descente légère, amandiers et mimosas bataillent pour savoir lesquels seront à jamais les premiers… fleuris. Satanés tags qui salissent les murs de béton, celui-ci est à la gloire d’Igor, le nouveau lion barbu et rugissant du Vélodrome !

« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »

Inutile d’incendier ce coin de ferme en pleine ville, d’or et d’azur le blason suivant porte nos couleurs bleu et blanche, Robert LOUIS-DREYFUS serait aujourd’hui extrêmement fier de son centre d’entrainement. Personne ce matin de St Valentin à 10h, hormis cet enfant malade venu du Pays Basque pour claquer vite fait un cliché, je n’avais jamais remarqué le lien d’anagramme entre MINOT(E) et l’hôpital pour enfants de la TIMONE. « Comme un seul OM » orne la façade, je m’identifie à tous ces supporters, cocus si souvent par le passé mais tellement heureux de nos jours.

« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »
« OM, on t’M »

Comme libéré au moment d’emprunter le Boulevard des Libérateurs, devant la pépinière et le lycée de la Cadenelle (fruit du genévrier ou cade), je n’avais jamais remarqué non plus la croix « Souvenir de la Mission » trônant au bout de la traverse des Caillols. Histoire de souffler légèrement au son des sifflets, pause obligatoire devant la fresque glorieuse et ancienne, alors que les futures pépites de l’OM Academy tentent d’imiter les BOLI ou PAPIN d’autrefois pour, enfin, sortir du bois comme ces jeunes loups aperçus en proche périphérie marseillaise. Dans un ultime effort (8km en 1h45), je flashe encore sur un sticker d’amour, des fleurs d’or ou des poteaux pas carrés, animé par l’esprit de gagneur d’un JPP au sommet de sa gloire : « OM, on t’M »

Éric

 

Tag(s) : #Villes & villages

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