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Sans voie
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Au départ de l’avenue Marcel PAGNOL, stationnement à deux pas du Théâtre de Nature, direction la colline par un chemin de Sainte-Croi(x), « sans issu », lequel me laisse toujours sans voie voix. Mais moins que ces sauvageons qui ont laissé, dans cette impasse, sauces kebab, mayo ou ketchup et deux capotes usagées, devant la villa « au plaisir des yeux », probablement une ancienne inscription là aussi. Après la graille et la drague, voici la draille, piste suffisamment large qui gravit la colline peu à peu, entre les pins et les postes à feu, oublions les maux et les mots.

Sans voie
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Quelques minutes ont suffi pour bien s’élever, nous apercevons la tête du Peynaou qui fait grise mine en tournant le dos à sa voisine de Grande Tête Rouge. Par la trace jaune désormais, celle que j’avais empruntée dernièrement en venant des ruines de la chapelle Sainte-Croix-du-Lointain, nous progressons assez rapidement en tournant main droite à hauteur des beaux cyprès, pour une première vue dégagée sur l’usine électrique d’Enco-de-Botte et, au-delà, les premiers quartiers marseillais.

Sans voie
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A partir d’ici, la terre éternellement rouge, les pins au repos, et même des bretelles « Etam » jalonnent notre parcours silencieux jusqu’au Col de Puy Rouge (ou Puits), en ayant mis beaucoup plus de temps que… la chronométreuse en satellite. D’autres « sportifs du dimanche » sont venus sticker jusqu’ici, les roches millénaires comme les chiens du « patron » dans son chalet de chasse décoré pour les fêtes, en ont certainement vu passer d’autres de ces énergumènes…

Sans voie
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Au croisement des pistes, nous prenons celle d’en face où le blé « dit vert » (LoL) sort de terre rouge, puis la sente en contrebas qui offre quelques vues sympatoches. Devant la grande croix jaune, nous l’empruntons tout de même si nous voulons rejoindre notre but premier, à savoir la Baume des Pestiférés déjà visitée l’an dernier, plutôt trois fois qu’une. Malgré le plafond bas et la grisaille ambiante, tout semble à sa place, on parle là des sommets moultes fois décrits. Grotte, grotte et grotte, nous remonterons le même cheminement pour une courte sortie d’environ 1h40 pour 6km, sans compter les minutes à jouer les guides touristiques pour des Niçois venus pour la Descente des Bergers (annulée pour la première fois depuis des décennies) et bien « perdus » dans la colline. Sans voie.

Éric

Tag(s) : #Allauch, #Sentes & côtes

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