Servis ânes, comment deux rient

Pénultième jour de l’année 2021 pour des Olympiens, en reprise depuis la veille mercredi, au Centre Robert Louis-Dreyfus occupé par seulement quatre supporters à notre arrivée.

Ou comment deux rient en nous voyant arriver un poil trop tard (vers 9h25) après 40’ de marche, dont Thierry MODE alias « Titi le Boss », numéro 1 des supporters marseillais. Pour finalement apercevoir le bolide d’Amine HARIT (en retard également), l’épouse d’un joueur (probablement Gabriele MERJAM épouse de Luan PERES) et un Pol LIROLA tout sourire de pouvoir sécher l’entraînement, au même titre que l’américain Konrad DE LA FUENTE, Covid-19 oblige.

Légère déception donc, alors que notre départ via les Trois-Lucs en longeant d’abord la Traverse du Roi de Pique, puis la célèbre fresque à la gloire des anciens olympiens, nous avait plutôt donné l’envie de cette balade urbaine sous les quinze degrés matinaux assez inhabituels. Traverse des Caillols puis la désormais célèbre Traverse de la Martine, et nous voilà postés devant le sacro-saint siège... de nos désillusions.

Servis comme des ânes, nous remontons ensuite l’étroite traverse avec le monastère en point de mire, poursuivis quelques instants par un molosse, avant de virer main gauche Traverse des Rampal(s), à croire que tout va de traviole dans ce quartier. Au charme campagnard d’antan, quelques villas et belles demeures sont dissimulées derrière de grandes façades et clôtures, une rue bordée d’oliviers avec vue éphémère sur le Massif du Garlaban et voilà le parking du Monastère de la Servian(n)e.

Vue plongeante sur le centre d’entraînement, les jardins potagers de la ferme attenante, le stade Vélodrome à bonne distance et la Bonne Mère encore plus loin vers la mer ; malgré un ciel laiteux la promenade d’une grosse heure est bien agréable en cette Traverse de la Serviane, laquelle rejoint le quartier du départ au niveau d’un portail où l’âne ne doit plus être servi… Pensée expresse pour ces résistants locaux qui défendirent le secteur pour nous permettre aujourd’hui de le traverser en toute liberté (marche victorieuse de 11.000 pas soit 8km en 1h45).

Éric