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Indissociable de sa voisine Saint-Paul-Cap-de-Joux, reliée par un pont enjambant la paisible Agout, la bourgade de Damiatte (81), d'un millier d'âmes également, se singularise par plusieurs différences. Notamment par une église Saint-Martin non pas campée au centre du village, mais perchée sur les hauteurs par les jeux d'histoire de ses différents édifices religieux. A travers ou en bordure de champs cultivés (tournesols, maïs, ...), je balade au chant du coq entre bêlements, cancans et cacardements pour atteindre, après une bonne montée de plusieurs centaines de mètres, la belle bâtisse dominante. Après en avoir fait furtivement le tour (WC, cimetière, monument aux morts, parking relais pour camping-cars), je poursuis le long de la route jusqu'à croiser un chemin bien entretenu qui redescend sur la gauche direction le village. Le sous-bois bien agréable, qu'emprunte le sentier de la Capelle balisé, plonge vers le "tranquilou" Camping Saint-Charles en 15' à peine.
Des plus paisibles en semaine, ce plan d'eau se distingue par un parcours santé, des aires de détente et de pique-nique agrémentées de barbeucs, un ponton handipêche en arrivant au premier étang côté route, le réputé carpodrome de la Cahuzière indiqué dès l'entrée du village (route de Briatexte) etc. formant un ensemble des plus bucoliques à l'ombre des platanes, des pins ou des saules, les pieds dans l'eau à l'image de cette famille recomposée canard-oie bien habituée à la présence humaine. Oubliés les confits ancestraux, j'en profite pour détailler quelques sentiers de randos, en particulier celui des pigeonniers au style toulousain ou castrais, autre symbole marquant de cette campagne tarnaise nullement grillée par les canicules à répétition.
Une fois revenu par la gare TER (commune) puis le pont à circulation alternée, emprunté à vive allure par des dizaines de camions desservant l'usine au quotidien, je monte à droite via un chemin d'une dizaine de mètres pour arriver devant la propriété qui accueille le joyau (pour moi) du coin, le pigeonnier du Souc sur le chemin éponyme. Trois des côtés sont très bien mis en valeur, la pierre circulaire (roue?) posée entre les 4 piliers, le petit cœur taillé dans la porte en bois, le clocheton et autres colombages sont autant de charmes appréciés des colombes, colombins et colombophiles. Hâte-toi l'ami de faire une halte (d'ami), le petit circuit quasi tout à plat m'a (seulement) pris 1h40 pour 6km5 de détente absolue.
Éric
