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Quatrième loupé, en autant de mois, pour la visite gratuite du Château d’If (chaque premier dimanche), en prévoyant les tickets sur le net cette fois, même résultat de faute If (ou de tare d’If), restons avec « pense If » dans la tête pour la journée grisâtre au Frioul.

Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul

Mauvaise houle de janvier en duo, trop de résas en février avec Vincent, temps exécrable début mars, la venue de Stéphane coïncidait avec ses 52 balais et donc cet énième projet… avorté ! Dans notre malheur tout relatif, nous embarquons plus tôt à la sortie de métro Vieux-Port avec les premiers touristes de Pâques venus d’Occitanie mais surtout d’Ile-de-France. Passons sur le temps maussade d’un « ciel voilé », je m’espante comme toujours entre le Mucem, le Pharo, la Tour du Fanal etc. même quinze jours à peine après ma dernière sortie en mer.

Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul

Le premier flot de visages gris déversé, file illico sur Ratonneau, nous sommes d’abord désagréablement surpris par cet amoncellement de débris jonchant les eaux du port. Après les grosses pluies et tempête du week-end de Pâques, les organismes violacés en décomposition empestent sur tout le littoral marseillais, ces vélelles inconnues jusqu’alors du grand public comme des pêcheurs rencontrés, ne donnent pas vraiment envie de faire trempette ! La première plagette du Grand Soufre a pris des reflets gris-violets, nous suivons le chemin de la Pointe de Brigantin que nous découvrons bien seuls. Nous détaillons à notre hôte plusieurs points de Pomègues en face, les gabians sont beaucoup plus nerveux aujourd’hui, les femelles étant occupées à nicher et les mâles à les protéger.

Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul

Quelques thyms plus loin, les anciens bunkers et Fort de Brigantin  tranchent avec la sérénité des lieux, entre les tags, les encombrants divers (même une Twingo incendiée !) et les gravats, nous pressons le pas en direction de la Plage de Morgeret en principe plus accueillante… mais malodorante également, cadavres de pigeon ou de goélands en prime. Ni une ni deux, nous décidons de prendre de la hauteur et de faire découvrir le Fort de Ratonneau par l’itinéraire dit difficile. Stéphane apprécie aussi ce soleil voilé qui ne demande qu’à réchauffer un peu plus la lourde atmosphère, après les griffes de sorcière, germandrée ou les asphodèles notamment, il est également surpris de cette flore diversifiée, à cette altitude des petits pins dominent des buissons de pistachiers.

Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul
Pense If... du Frioul

La faune aussi est bien présente, et même protégée par ces arrêtés d’interdiction d’accès, deux ou trois corbeaux ne font pas la loi face aux milliers de gabians tous plus vigilants que les autres. Quelques marches et nous voici en présence du spot du jour, malgré la grisaille le port semble si petit et Marseille si lointaine. Depuis l’ancienne batterie du fort ou les « croix de béton » restantes, nous apercevons quelques espèces rampantes, navigantes ou peu causantes, un silence absolu que semblent apprécier deux américaines qui nous saluent. Hop, la descente caillouteuse mais assurée vers l’un des joyaux de l’île Ratonneau, la Plage de Saint-Estève si courue aux beaux jours, n’apparaît pas non plus dans un bon jour ()

Éric

 

Tag(s) : #Bords d'eau & Calanques

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