Pas de la Demi-Lune, au poil

Retrouvailles avec Vincent à Callelongue, un dimanche matin de vacances scolaires (Grrr!), à la découverte du « fameux » Pas de la Demi-Lune pour atteindre autrement la Calanque de Marseilleveyre.

Depuis des années que nous attendions quelqu’un de confiance pour nous accompagner à ce passage vertigineux, sinon dangereux, dans ce massif des calanques plus couru que jamais. Température idéale voire chaude pour la saison, méga affluence dominicale et touristique, dès 9h du matin nous apprécions de pouvoir nous garer librement au petit port du « bout du monde ». Au contraire du w-end d’Épiphanie dernier quand j’avais perdu mes lunettes, au Sémaphore de Callelongue, la mer est étrangement calme et le vent absent, la première ascension du jour se veut donc tranquille et agréable, récompense du panorama en vingt minutes à peine et première bascule.

Nous suivons tout aussi aisément le sentier jaune pointillés, juste un petit ressaut demande de poser les bâtons et de poser les mains dans les trous, de la roche bien entendu. Nous sommes désormais au-dessus des 110m du sémaphore, il reste autant de dénivelé pour le but initial, la chaleur se réverbère déjà sur le calcaire. Là où « Miss Google » mettrait théoriquement 31 minutes, avec les pauses nous en sommes déjà à (beaucoup) plus, heureusement le « sommet » pointe son nez. ENFIN, nous pouvons « instagrammer » l’endroit, le Pas de la Demi-Lune (220m) est à la fois surprenant par la forme du passage et vertigineux de sa situation entre deux. Face à la mer, quelques instants de répit pour nous deux, tandis que Vincent se lance dans le vide à la découverte de la Grotte de l’Ermite et/ou Grotte Saint-Michel d’Eau douce et sa voisine Grotte de l’Ours, que nous avions personnellement découvertes en 2021.

Nous retrouverons notre « Bison Futé » un peu plus tard, beaucoup plus alerte et téméraire (après une bonne dose d’adrénaline sur le passage plus que délicat nous a-t-il confié), tandis que nous avons galéré à passer quelques ressauts descendants sur notre sentier jaune avec une fatigue, et un énervement, de plus en plus progressifs. Étant donné le temps mis pour atteindre l’attendu Col de la Galinette, et surtout l’inconnu pour la suite (sentier caillouteux, pierrier, à pic ?), nous nous séparons une seconde fois : le jeune vers le sentier initialement envisagé, les vieux sur le classique et plus rassurant sentier vert du Vallon de la Mounine. (à suivre)

Éric