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(suite) Deux options là encore, et même trois, pour redescendre la colline de Notre-Dame-de-la Garde, nous optons pour le chemin sinueux mais grandement carrossable avec ses grandes marches entre les pins. Pendant que le petit train touristique passe à rythme régulier déverser son flot de visiteurs, nous arpentons ce sentier (rouge et jaune) avec le charme de la découverte, en nous retournant de temps en temps photographier la Vierge dorée qui scintille de mille rayons. Bancs, aire de jeux, terrain de boules, aire pour chiens, ce parc du bois sacré a de bons atouts pour la détente, quelques belles vues en plus des figuiers de barbarie qui jalonnent le circuit pour rejoindre le Roucas Blanc.

Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure

Juste le temps d’évoquer le marseillais Jean Roucas (et le « Bébéte show ») originaire de ce quartier, nous tombons sur des jardins entiers de mimosas fleuris, plusieurs rocailles, la tour d’Oriol ou la statue du square P. Aubert au pied de l’église St Antoine de Padoue aperçue derrière les platanes. Un quartier méconnu de notre part, plutôt agréable, avant de gagner la Corniche Kennedy où nous avons plus nos habitudes, deux à trois fois par an, sous un généreux soleil aujourd’hui.

Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure

Changement de décor, et d’acteurs, la déambulation par ici se veut un peu plus sportive que là-haut, trottinettes, vélos, poussettes, joggeurs et marcheurs ou flâneurs se partagent l’espace, encore plus chaque dimanche de piétonisation de « la corniche rendue aux marseillais » (prochain 18 février). Vincent aussi est sous le charme du large, satané Château d’If où nous irons probablement le 3 mars, après les écueils précédents de janvier (houle, pas de bateau) et ce matin de février (plus de places le matin). La mer calme a déversé des centaines de posidonie sur la Plage du Prophète, pas de candidat à la baignade ce matin mais des dizaines de volleyeurs autour des filets. Nous évoquons les dauphins aperçus au large il y a quelques jours, pour apprendre finalement qu’ils voguaient à la Ciotat ce matin, pfff !

Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure

Nous faisons également découvrir à Vincent ce fameux « Banc le plus long du monde », et sa multitude de mosaïques colorées et évocatrices de Marseille et sa région, en longeant la mer paisiblement, un œil vers le Massif de Marseilleveyre où nous étions dernièrement. Si le Mémorial des Rapatriés d’Algérie évoque également la mer méditerranée avec sa pale gigantesque, ainsi que le Monument Arthur Rimbaud un peu plus loin, reprenant en citation des vers de « Le Bateau Ivre », nous ne découvrirons rien de plus concernant la future Base Nautique du Roucas Blanc, site olympique à venir.

Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure
Lâchant de l'heure

Nous traversons les plages du Prado, petit commentaire sur la création avec les remblais du métro à l’époque Gaston Defferre, puis l’embouchure de l’Huveaune où les kayakistes profitent déjà des futurs aménagements, pour atteindre au terme d’une bonne heure supplémentaire les plages de Borély, où les seuls baigneurs avaient l’accent british, grisés par leur victoire de vendredi soir au vélodrome... Au pied de la Grande Roue, nous nous attablons au Patacrêpe (obligatoire en cette chandeleur !), lâchant l’heure en terrasse noyée de soleil avant de retourner en bus + métro depuis l’hippodrome jusqu’au Prado puis la Fourragère. Un petit dimanche de 10km de balade urbaine sympa qui avait pourtant si mal débuté.

Éric

 

Tag(s) : #Bords d'eau & Calanques, #Villes & villages

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