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(SUITE) Atmosphère, atmosphère, est-ce que j’ai une tête d’atmosphère ? À entendre tous ces accents gouailleurs (et pointus en vacances scolaires) qui découvraient ces sublimes calanques de La Ciotat, on ne pouvait que constater la présence de ces Calanquais… des brumes !

Calanquais des brumes
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Calanquais des brumes
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Calanquais des brumes
Calanquais des brumes
Calanquais des brumes
Calanquais des brumes
Calanquais des brumes
Calanquais des brumes

Guidés par un smartphone, un groupe d’une vingtaine de randonneurs ne s’arrête même pas jeter un œil à la plus jolie calanque aisément accessible qui soit, la Calanque de Figuerolles et son unique tête de capucin, charmants quelle que soit la saison. Bien que nous la connaissions par cœur, nous descendons la quarantaine de marches pour plonger visuellement dans ce beau décor, maintes fois photographié et pourtant si magnifique. Du poudingue comme peu d’entre elles en proposent, une crique originale en pleine ville et surtout au sein même du Parc National des Calanques. D’ailleurs, l’ancienne villa Michel Simon devrait (tout) prochainement servir de porte d’entrée au PNC. Il est bien entendu toujours INTERDIT d’escalader cette roche friable, d’allumer des feux ou de camper dans ces mini-grottes, voire tout simplement fumer (!), même pendant la fermeture du resto Chez Tania de la R.I.F. qui rouvrira fin mars.

Calanquais des brumes
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Calanquais des brumes
Calanquais des brumes
Calanquais des brumes

Pour l’heure, nous avons prévu de brûler quelques calories d’avant repas, le relativement court trajet MUGEL-LUMIERE devrait nous occuper une trentaine de minutes. Autant l’Arène Cros était des peu courues, autant dès l’approche du quai du port-vieux cela frémissait d’acheteurs, locaux et touristes, venus sur le marché dominical, ensoleillé qui plus est après deux jours de pluie. Chantier naval, commissariat et cadran solaire n’intéressent visiblement pas grand monde, les pointus des joutes encore moins, à part quelques gabians résidents à l’année.

Calanquais des brumes
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Calanquais des brumes
Calanquais des brumes
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Devant l’église bondée elle aussi, nous coupons par le centre attiré par ces pots d’oliviers géants, le renouveau du Vieux La Ciotat datant de quelques années au contraire des abords directs du port. Le marché se poursuit au-delà du musée ou de la gare routière, pas du tout le même public qu’à Noël pour les illuminations. Un oreiller par-ci, un saucisson corse par-là, du pain et des clémentines, les tentations sont nombreuses jusqu’aux Flots Bleus, l’ancien casino accueillant plusieurs établissements de bouche. D’autres travaux semblent tout autant impressionnants dans ce secteur en perpétuelle mutation, seul le petit port des Capucins garde son charme d’antan. Le secteur plages est désert de tout baigneur classique, certaines sont fermées (pluie ?), quelques véliplanchistes et, plus tard, plongeurs en combi profiteront tout de même de ces conditions optimales. Nous sommes toujours conquis par cette allée du Colonel BELTRAME bordée de pins jusque notre « cantine » privilégiée.

Calanquais des brumes
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Calanquais des brumes
Calanquais des brumes
Calanquais des brumes
Calanquais des brumes
Calanquais des brumes

Atmosphère de vacances, sans trop de vacanciers, les familles sont pourtant là nombreuses à rouler en vélo dans les flaques de la veille, à gueuler sur un gamin qui s’éloigne de dix mètres, à confirmer toutes les cinq minutes qu’il fait beau… et encore rouler à fond, gueuler que le parcmètre ne fonctionne pas (enfin, pas encore…), se garer en vrac, fumer dans le Parc du Mugel ! En effet, de retour vers la voiture à pied en 40’, nous poussons jusqu’au Belvédère du Mugel pour s’offrir une autre vue de petite et grande calanque, Anse au sec ou l’île Verte plus belles encore quand elles sont ainsi secouées de la sorte. Personne ne regarde l’impluvium si particulier, quelques-uns apprécient les tables de pique-nique sans voir ces jolies strelitzias déjà fleuries, rangées de cactus et autres bambous qui donnent ce cachet caractéristique à ce parc en pleine ville… de bord de mer. « Oh ! putain, des oliviers, faut prendre à gauche là, non ? » les yeux rivés sur leur Googlemaps pour tomber sur nos randonneurs du début tassés comme des malheureux entre un mur et des cons de cailloux pointus dans le cul dans l’Anse du Mugel. C’est à quelle heure la marée ?
NB : Ce matin bien avant tout ça, on avait prévu de nettoyer la piscine (8-10°), sait-on jamais...

Éric

 

Tag(s) : #Bords d'eau & Calanques

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