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Ayant foi en l’espoir jacobin de la dernière fois, nous partons ce samedi matin occuper la dernière des dix places du petit parking du Parc de La Nègre, au bout du chemin de Palama prolongé, avec pour unique but d’atteindre ENFIN la Tête du Jacquot.

Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !

Si ledit parc, parcouru plusieurs fois, ne se limite pas à un terrain de boules, des tables de pique-nique ou un parcours éducatif, les crottes de chien minent le terrain ascendant qui suit le sentier jaune, piste des plus larges dont nous lâchons le contour pour une sente tirant tout droit. La Grande Étoile nous ayant déjà montré quelques émetteurs sur nôtre gauche, nous n’avons que le « Jac(qu)ot » en tête, nous sommes doublés uniquement par des cyclistes à moteur qui filent dare dare, comme des rats dans la capitale. Semaine cruciale après l’éternelle élimination des parigots, les grèves des éboueurs (entre autres), des qataris menacent de déménager ailleurs qu’à Paris, la successeure de Chirac ne sait plus où donner de la tête « Crac crac ta gueule ! ».

Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !

Des barres de rire à celles de Niolong, il n’y a qu’un pas en pensée, légère, nous progressons lentement sous ce ciel à peine voilé et la douceur de mi-mars. Des vestiges d’un mur de jas nous poussent dans le passé de marseillais filant tout droit vers Simiane-Collongues, comme les allaudiens empruntant le Chemin de Mimet. Bien qu’annoncé très fort, le vent est étrangement absent de ce Vallon des Ouïdes, nous suivons le ruisseau d’autrefois avec ces pierres bien lisses et désespérément sèches, l’élément liquide du tracé bleu ne figure malheureusement plus que sur la carte IGN. Bien que rouillée, la plaque de la Source des Ouïdes est bien marrante, avec son « eau buvable » à ne pas confondre avec potable.

Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !

JC ne s’étant pas baigné dans la Seine avant l’an 2000, il y a zéro chance que nous en faisions de même par ici, seul un gros figuier et quelques pins ont eu les ressources nécessaires pour s’épanouir, on se demande bien où ils vont puiser tout ça. On avait bu un coup à même la 2e source en juillet 2000, aujourd’hui on se contentera de la gourde avec la grosse citerne verte (n°600) en point de mire ! Ce con de tagueur (dont je tais volontairement le nom) ne sait même pas où il se trouve, son vélo motorisé « nique sa mère » étant à quelques kilomètres du Col des Ouïdes, nous nous en profitons pour apprécier le(s) paysage(s), sans marqueur ni moteur.

Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !

Le pano 360° nous projette autant sur les collines allaudiennes que plan-de-cuquoises, mimétaines voire marseillaises, le radar nous localise à Simiane, où la Tête du Jacquot culmine à 543 mètres, ça fait quand même pas mal de dénivelé en une heure et 4.5 km. Avec ses habits de lumière jaune et mauve, argélas et romarins nous incitent à parcourir la crête laquelle, sans difficulté aucune, nous emmène au cabanon de vigie situé tout au bout à 5 minutes à peine. Comme un signal, les nuages sont devenus plus grisonnants, après les photos obligatoires nous redescendons de cette « montée Guy BERTRAND », probablement aucun rapport avec le pilote de motocross, en principe interdits dans ces collines.

Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !
Ben, mon Jacquot !

Nous reprenons le même chemin pour le retour, tournant le dos à Cauvières, Vallon de la Mauvelle et autre Caban, en se donnant pour explication de ce que nous envisagions comme une nouvelle construction, le reflet du soleil sur les plaques d’alu autour de la vigie. Bref, on l’aura ben fait, mon Jacquot, au terme de 10 km pour 2h10, appréciant chaque centimètre principalement de piste, « c’est beau et c’est même pas loin, finalement ! »

Éric

 

Tag(s) : #Allauch, #Sentes & côtes

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