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L’interprète des « p’tits papiers » qui nous quitte, Vincent qui nous oublie pour Papeete, et avant que le pied de Payet (et la tête des autres) ne lâche l’OM, j’ai envie de me vider la tête dans le quartier à tout petits pas.

Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied

Si les petits (ou pas) du coin ne tombent pas forcément sous le charme du petit chemin éponyme, le tag sur le panneau d’interdiction me donne le sourire même s’il est moins naturel que tout cet espace gratuit environnant. Occultant les grandes lignes électriques sous ce ciel gris, je me concentre sur toutes les petites et moyennes fleurs qui colorent de violet, de jaune ou de bleu (très tendance cette saison), rien à voir avec l’autre bout du monde mais ça me convient. RAS sur le tapis bien vert du golf de la Salette, arrosé naturellement en début de soirée, après des semaines d’attente de pluie (hormis celles de sable tout droit venues du Sahara). Les gros nuages plombent l’ambiance, Tête ronde, Taoumé et Garlaban ressemblent à de vulgaires et fades fonds d’écran, heureusement que les cistes cotonneux (violet et jaune) ou ceux de Montpellier (blanc) ont décidé d’égayer tout ça.

Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied

Entre deux trouées de pins, toujours sans cigales, Steven, Kevin et les grapheurs du quartier s’en sont pris aux murs de palissade, tandis que les vieux « dog bar » (pour chien…), « banc des fatigués » (lequel ne tient plus debout non plus) ou la plaque d’égout (où sont définitivement tombés PS et UMP), et même la plaque signalant le passage des « escargots » pour le green, sentent le poids des années. Depuis au moins 18 ans que je parcoure ce chemin entre les deux golfs, c’est la première fois que je me sens hors du coup pour ne pas dire vieux, tandis que les saisons s’enchaînent de plus en plus vite… Je venais ici m’aérer et me refaire la cerise, et voilà que le cafard grignote ma tête d’olive. Quelques fleurettes me content pourtant l’amour du beau, coquelicots, iris ou genêts pour ceux que je reconnais, tentent de me faire oublier ma gêne et la chiatique qui veulent réussir leur come-back.

Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied

A trop sillonner ce lisse parcours, j’en oublie presque d’apprécier la solitude, un panneau « moutons » recommande de tenir son chien en laisse, aucun troupeau n’est en vue alors que sonne le clocher d’Allauch tout là-haut. Moins de trente minutes, tout à plat, et le soleil tente à son tour une percée, illuminant mes prairies comme les sommets, j’arrive à distinguer clairement jusqu’au Pic de Bertagne, planqué derrière. Sans aucun plan de route, je « plonge » sur ma droite dans ce bout de vallon incendié il y a peu, les stigmates encore bien visibles, même si la Nature reprend déjà le dessus ou son droit, face aux collines de Marseille.

Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied
Les p'tits pas : pied

Pas un garde pour me demander « vos papiers », ni pour réprimander ce vététiste ou ces deux propriétaires de chiens (dont l’une ne le tenait pas en laisse), quelques canards papotent au  bord du lac tandis que les mouettes profitent des espaces verts pour gambader les pattes au sec... Plus bucolique, tu meurs ! Sans y prêter attention, « Alau » devenu provençal sur tous les panneaux de la ville, n’est pas si éloigné que ça d’« aloha », quant à savoir quand on se reverra c’est une autre histoire, m’étant esquinté un pied (cheville, muscle, tendon ?) sans m'en rendre compte au retour de mes 7.5km en 1h30… et la soirée des mésaventures n’était malheureusement pas finie.  Maudit 5 mai...
Alau, ha !
Éric

 

Tag(s) : #Allauch

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