Pas de gel au Mugel

Depuis des mois, nous devions retourner au Parc du Mugel à La Ciotat afin que Nathalie découvre l’impluvium et redécouvre le Belvédère local, où j’avais été seul en septembre 2020.

Malgré la tentation de se baigner mi-octobre, nous prétextons une énième sortie au resto face à la plage des Lumière pour aller d’abord au Mugel, lieu d’un pique-nique-nettoyage pour trentenaires motivés à redonner un air disons convenable à cet endroit très fréquenté l’été. Les calanques souffrent saison après saison, à voir des gars escalader de partout sur le poudingue, en sandale ou en tong, on se disait que l’été indien en attirait encore en deuxième week-end d’octobre…
À entendre les accents aussi, et certains raisonnements ou sans-gênes affolants, la saison risque de durer plus… qu’une saison. Bref, avec deux couillons en point de mire, ceux-là même se croyant malin d’avoir enjambé le muret pour se photographier au-dessus du vide, nous filons tout droit à travers l’ombragé parc vers ce V vertigineux désigné par un impluvium, astucieux système de captage des eaux de pluie et non un vulgaire « aqueduc en plastoc », abrupt-ti !

La petite chapelle de pierre, le Sémaphore au loin ou la vue directe sur l’île Verte longée par bateaux de pêche ou de plaisance aurait pu nous combler, nous prenons le chemin à peine balisé direction le belvédère. Avec le joli escalier tout pavé, l’énorme corde en guise de rampe, les plus sportifs, disons les moins essoufflés, mettront tout juste 5 minutes à atteindre le but d’où le panorama est superbe. Sur la mer d’abord, attrayant large qui balaye jusqu’au Var plus ou moins proche, puis sur les chantiers navals en se retournant, autre fleuron de la cité ciotadenne.

Nath appréciait aussi de longer quelques belles plantes, bambouseraies, bananiers etc. depuis le parc où les saisons se suivent au rythme de la végétation et de l’environnement. Bientôt les vacances de Toussaint…

Éric