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Après une moitié de semaine à suivre les obsèques de Bernard TAPIE par écran interposé, de l’église Saint-Germain à Paris (cocasse…) à la Cathédrale de « la Major » à Marseille, en passant par l’hommage télévisé au Stade Vélodrome, comment ne pas penser à aller s’incliner sur la tombe du « Boss », dont la dernière volonté a été d’être pour toujours enseveli à Mazargues ?

À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss

Pas plus qu’on ne connaissait le vrai nom de la cathédrale marseillaise (Sainte-Marie-Majeure), tous les supporters interviewés cette semaine n’accolent la marque Orange devant leur Vélodrome, un stade ou tout au moins le parvis qui pourrait bien porter le nom du défunt d’ici quelques mois. Nous étions moins d’une dizaine samedi matin, lendemain des obsèques officielles, à nous faire photographier devant le portrait de TAPIE, nombreux y ont laissé messages, bougies et autres écharpes au pied de la malicieuse photo sise devant la façade où s’affichent désormais les titres du club olympien. Entre une annonce de Soprano ou Indochine prochainement en concert, des stickers de fans cachant les affichages officiels, le regard et l’attitude du meneur d’hommes nous fila droit au cœur.

À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss

Nous décidons de remonter le fameux Boulevard Michelet, en (re)découvrant la maison du Fada (alias Le Corbusier), superbe architecture de « la Cité radieuse » déjà visitée en 2018 et actuellement soumise à des travaux de rénovation. Nous passons également devant les Jardins de la Magalone où il faudra bien, un jour d’hiver, aller se promener au calme… En moins de 30’, nous arrivons à la fameuse Obélisque de Mazargues, inspirée par celle de Paris mais réalisée en pierres de Cassis. Quelques fins gourmets dégustent de bon matin des huitres, nous traversons ce quartier du 9e arrondissement direction le cimetière.

À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss

En remontant la rue Ernest ROUVIER, une autre étoile de couleur rouge nous attire l’œil sur le perron du siège du PC local ; saviez-vous que le père de TAPIE était un cheminot communiste ariégeois monté à Paris ? Aux origines par conséquent plus que modestes, l’homme d’affaires (au grand cœur tout de même, affirment certains), ce self-made man hors pair sera donc inhumé au milieu d’une petite rue, en face du cimetière Britannique (à visiter également), à deux pas de l’OM Campus qui forme les futures générations. Bien que les revendications/manifs locales soient assez véhémentes, TAPIE a choisi un coin calme, en retrait de tout bling bling, proche du commissariat ou de l’église de Mazargues où les messes, notamment chantées en provençal, donnent un certain cachet au quartier.

À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss
À jamais le Boss

Après l’émotion et le recueillement, nous avons été tout de même surpris de l’emplacement choisi pour déposer le cercueil, on suppose qu’un monument funéraire autrement plus imposant sera érigé au pied des cyprès, sur ce carré de pelouse. Parmi les dizaines de couronnes et gerbes de fleurs, de nombreux élus (B.PAYAN, S.GHALI…), groupes de supporters (South Winners, MTP, Yankees…), d’autres plus surprenants quoique quasi obligés comme l’équipage du Phocéa, la Provence ou la Présidence de l’Olympique… Lyonnais ! « À jamais le Boss » pour la plupart des fans de foot.

Éric

 

Tag(s) : #Villes & villages

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