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L’un dans l’autre depuis la mi-août, ça fait plus d’un mois que les collines d’Allauch ne m’avaient fait du gringue, un peu seul, un peu déprimé, un peu de rien ne va, avec la pleine lune de l’automne, j’ai eu envie de partir les/la reconquérir.

L'amant d'hier
L'amant d'hier
L'amant d'hier
L'amant d'hier
L'amant d'hier
L'amant d'hier

Parcage habituel à l’aire de retournement chemin du Garlaban, je me rends seulement compte que j’ai oublié mon cadeau d’anniversaire, une superbe paire de chaussures de rando offerte par les miens. L’accroche sera donc moins probante, le vent souffle juste une fois pour me décourager, je tourne le dos à la pollution et soupire une fois au niveau du Col de Cante-Perdrix : tout est bien là !

L'amant d'hier
L'amant d'hier
L'amant d'hier
L'amant d'hier
L'amant d'hier
L'amant d'hier

Malgré un nombre conséquent de véhicules au niveau de la Clue, je demeure seul à écouter mes pas, à remarquer une piste élargie pour les engins, à pointer les sommets environnants, je m’attarde toujours autant sur les préliminaires avant de couper court puis d’hésiter. Amandier, Grosse, Escaouprès, les possibilités sont au nombre de plusieurs, je penche main gauche vers le fond du vallon à mi-hauteur. Un vététiste électrifié me salue, plus poli que l’autre que j’ai laissé passer dix minutes en aval, sûrement un citadin qui filait tout droit s’encrasser les poumons.

L'amant d'hier
L'amant d'hier
L'amant d'hier
L'amant d'hier
L'amant d'hier

Le halo au-delà d’Allauch n’a pas de couleur bien définie, ici je suis au vert, ils sont orangés jusqu’au-dessus des îles ou de ND qui pointent tout au fond. À l’œil nu, comme avec les lunettes, je préfère être à ma place sur cet aisé cheminement dont le but n’est toujours pas défini avec certitude. Une chose est sûre, ces panneaux de chasse au gros gibier ne me décourageront pas, bande de trouducs, je vais au Col de l’Amandier on verra bien si vous osez m’en empêcher.

L'amant d'hier
L'amant d'hier
L'amant d'hier
L'amant d'hier
L'amant d'hier
L'amant d'hier
L'amant d'hier

J’ai pris la sente raccourci du Vallon de Font Rouge comme indiqué, j’ai dépassé des ruches, croisé des papillons et aperçu deux libellules, personne ne nous tire dessus à balles réelles. Le seul impact est probablement environnemental, quand je vois trois « Mitsu » garés si haut, j’ai envie de hurler, je les entends gueuler à La Parloire, je repars donc en sens contraire et inverse, à l’opposé du Pas de Figuier où pousse ce « fameux » amandier qui n’en est pas un, mais un poirier, comme les fruits en attestent.

L'amant d'hier
L'amant d'hier
L'amant d'hier
L'amant d'hier
L'amant d'hier
L'amant d'hier
L'amant d'hier

L’amant d’hier, comme de demain, est ce grand vallon que je ne contournerai pas aujourd’hui et qui m’a accompagné, deux fois une heure pour environ 9km, en ce jour de retrouvailles. J’étais en train de réfléchir à la description quand un bruyant hélico puis un avion de surveillance des collines sortaient des entrailles, puis un avion de ligne épousait la grande paroi droite dite Pounche des Escaouprès, quand je recevais un appel depuis la Plaine Saint-Denis pour un autre rêve de défi et de flamme : SLAMoureux fou !

Rouge sous mes pieds vient de la terre
Verte et accueillante sent la colline
Bleu grisé en fond floute la mer
Automne marseillais je te domine

(Bloggeur-randonneur anonyme 23/09/21 après 9km5 en 2h)

Éric

 

Tag(s) : #Allauch, #Sentes & côtes

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