Deux Ricard sinon rien*

Depuis quinze ans que nous n’avions pas été (et encore…) sur l’une des deux îles Paul RICARD, nous avons profité d’une éclaircie lors du premier week-end automnal pour tenter notre chance aux Embiez, depuis le port du Brusc à Six-Fours, bien nous a pris…

Par rapport aux précédents, entre familles nombreuses et amis, nous avons vraiment apprécié hors saison de pouvoir faire une agréable balade, pique-niquer et même se baigner (25 septembre, 24° dans l’air comme dans l’eau), en visitant toute l’île en finalement très peu de temps. Parking gratuit, traversée super rapide (10’), nous suivons quelques minutes depuis le port Saint-Pierre pour atteindre les anciens marais salants, doublé par le petit train (9€) empruntant la quasi totalité d’une route goudronnée. Nous avons opté pour la Pointe Canouvié, des plus paisibles, un gabian s’amuse à passer d’un hôtel au phare (tagué Jacques MAYOL), deux joggers font l’inverse. Nous retrouvons toute la lagune du Brusc dont nous avions évoqué la biodiversité en allant sur la presqu’ile du Gaou, au printemps. Le sentier découverte est facilement expliqué, faune, flore et même l'ancien château Sainte Cécile (lequel ne se visite pas) sont clairement évoqués.

Après tout le domaine viticole protégé par de nombreuses cannaies, nous suivons la côte découpée par les éléments puis, par un dénivelé d’à peine 50m, nous montons à la Tour marine d’où le panorama est formidable, malgré un ciel des plus chargés. La tombe de Paul RICARD (et de son fils Patrick) est posée là face à la mer, sur son île éponyme qu’il a intégralement façonnée, d’ailleurs toute l’histoire de cet homme d’affaires, bâtisseur, mécène, artiste etc. fait l’objet d’une belle expo photos sur le port :« Nul bien sans peine ». (voir quelques clichés et autres œuvres tout à la fin)

Le temps de faire nos courses (boulangerie, épicerie…), nous nous posons sur la Plage des Allemands (avec une quinzaine de séminaristes) pour un pique-nique sympa face à l’île du Grand Rouveau. Après le bleu de la plage du Rix, le gris-bleu de celle-ci, rapidement nous allons vers la grise plage des Salins (où nous avions été entre 2004 et 2006), toujours par le sentier longeant la route, jusqu’au Musée Institut Océanographique (aquarium) proche de l’héliport et des arènes !

Une autre expo photo en extérieur sur la faune marine, passage rapide devant la chapelle, et quelques gouttes nous poussent vers la navette au terme d’un séjour intense de 4h dont la moitié de marche. À refaire sous le soleil…

Deux Ricard sinon rien*: au-delà du slogan publicitaire, on prête à l'acteur Fernandel (lequel avait joué dans un docu-film sur son ami Paul RICARD intitulé "Nul bien sans peine") la citation suivante : "Un pastis c'est comme les seins, un seul, ça n'est pas assez et trois, c'est trop !"

Éric