Baumes et flammes (des cavernes)

Pour la 3^e fois en 10 jours, mais accompagné cette fois-ci, partons achever cette histoire de Baumes des Pestiférés, dont la première fois avait été préliminaire à une plus large boucle et la seconde une tentative d’accès avortée au sommet d’un câble d’escalade…

Départ depuis le quartier de Montespin, béni des cieux mais surtout à l’abri du mistral, en empruntant la discrète piste qui s’élève depuis les installations de traitement de gaz pour se retrouver très vite à hauteur de l’église d’Allauch (à gauche) et de Notre-Dame de la Garde en se retournant. Dans le vallon ensoleillé, des chasseurs prennent déjà position, nous poursuivons jusqu’à l’intersection du chemin du Peynaou, la vue sur Marseille est toujours saisissante, aucune pollution pour balayer le regard d’ouest en est, derrière le vert de chez nous, en direction du bleu de là-bas.

Sans souci je retrouve sur la droite la sente de l’autre jour, nous tombons nez-à-nez avec un chien et son chasseur fusil à l’épaule qui ne trouve rien de mieux que de chuter en maugréant « Putain, heureusement que j’avais déchargé », tu m’étonnes ! Petite pause photos, ma compagne est enchantée par les décors naturels comme moi précédemment, malgré la croix du sentier jaune nous poursuivons jusqu’à atteindre l’entrée de cette première grotte, la plus intéressante dans une succession de petites baumes. Si les cartons au sol ont disparu, les tags sur la voûte noircie persistent, le point de vue est malheureusement perturbé par des tirs qui résonnent. Nous longeons la falaise par un semblant de sentier, parfois sente dans les piquants, peu ou pas du tout emprunté l’endroit est sauvagement inquiétant, un envol d’hirondelles de rochers nous surprend autant qu’il nous émerveille. Une autre espèce de passereaux (fauvette?) passe sans crier gare, « Marcel et Médor » n’ont même pas tiré un coup !

Deuxième, troisième, quatrième trou visité sans grand effort malgré la garrigue environnante, chacune des baumes a sa particularité (voûte "pointue", champignons, trou de résurgence?), mais la toute première (vers Tête Rouge donc la plus éloignée de Marseille) est quand même la plus sympa car plus vaste. Depuis un petit moment nous cherchons (en vain) à retrouver l’extrémité du câble en acier pour pouvoir remonter sur le promontoire, apparemment ce sera pour une prochaine fois puisque le VTT sur le sentier en contrebas file à toute allure vers la Carraïre des Barquious, synonyme de fin de cycle. Peu importe, on a bien promené plus que baladé pendant deux heures, considérons que la boucle est pour l’instant bouclée.

Éric

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[Éric]

LUSINE.A.GAZ (9) = alanguies
A.MONTESPIN (9) = imposante, ptomaïnes, tamponnées
OUEST.EN.EST (9) = sustentée
EST.PEYNAOU (9) = noyautées
MARCEL.MEDO (9) = mélodrame
CHIEN.MEDOR (9) = hémicordé
MEDOR.CHASS (9) = mochardes, mordaches
VOLS.ROCHES (9) = chloroses, vélocross
MEME.TIRE.UN (9) = emmieuter, remuement
TROU.VISITE (10) = virtuosité
DES.CAVERNE (10) = redevances
GAZ.MISTRAL (9) = magistral