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Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses

Pressés par le mauvais temps annoncé, et le France-Italie de rugby à 16h, nous avons bougé nos fesses depuis la Madrague au port des Lecques et vice-versa, inspiration B.B d’un dimanche matin à Saint-Cyr-sur-mer. Et mes fesses, tu les aimes mes fesses ? Aucun mépris ni manque de respect là-dedans, moins en tout cas que les « Cheers Marseille » qui fleurissent un petit partout actuellement (piles d’autoroute A50 jusqu’aux rues de la Valentine ou Parc de la Moline, la veille). Pensive et lascive, la statue de « la femme songeuse » au bout de la plage des Lecques sera bien la seule à se dénuder en ce dimanche matin de fin février (4° au réveil, 11° vers 10h), pas facile de se dévêtir quand l’horizon se bouche peu à peu…

Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses

Le Musée du Tauroentum (fermé depuis septembre 2021) est toujours en travaux, pans de murs, fresque mosaïquée et autres gigantesques amphores de l’époque gallo-romaine sont néanmoins visibles depuis la rue. Le ciel est moins engageant qu’il y a deux ans, presque jour pour jour, nous apprécions toutefois cette vision de la baie des Lecques qui rejoint celle de La Ciotat sans démarcation géographique. Le Bec de l’Aigle est pour l’instant dégagé face à cette Vierge dans son écrin, le Port de La Madrague est calme comme jamais malgré la houle au large. En quelques minutes, nous avons atteint en longeant la route peu fréquentée, la « naïade » suivante, une lectrice nue plus précisément.

Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses

Toujours artistiquement parlant, la belle plongée dans sa lecture n’a pas senti ma main posée sur son fessier, certains lui effleurent les pieds et d’autres probablement les épaules à voir la patine jaunie par les contacts réguliers. Je me rendis alors compte que depuis toutes ces années, je n’avais jamais photographié son visage juvénile, son petit nez en trompette a subi quelques pichenettes et pas que de la part du vent. Puisqu’un accès à la plage est possible un peu plus loin, nous poursuivons en arpentant cette jolie promenade de bord de mer, ponton de bois moins défraichi que certains bancs, puis quelques gros galets qui ont bouffé de l’espace de baignade et craché des posidonies par milliers durant l’hiver. « Tempus Fugit » orne un cadran solaire de la route de la Madrague, les gros nuages du large nous font également presser le pas.

Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses

Nous retrouvons notre songeuse défiant du regard une surfeuse en combinaison, candidate individuelle à l’évasion, tandis qu’un voire plusieurs groupes en initiation tentent de prendre la bonne vague, J-L.GODART leur aurait écrit « A bout de souffle », « Une femme est une femme », « Vivre sa vie » ou « Week-end » à l’époque de la Nouvelle Vague. Les artistes des années 2000, dont les 912 enfants ayant posé leurs empreintes dans le ciment, sont peut-être parmi ces dizaines de promeneurs à pied, à vélo, à trottinettes, qui parcourent cette Promenade Rose des plus accueillantes. Beaucoup plus ronde que ses rivales, la statue de femme callipyge, nommée « Brindille », est un peu plus moquée par les enfants et bien trop basse pour que les papas ne la touchent, une envie de foin sous les palmiers, ne serait-ce pas trop déplacé ?

Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses
Bouge tes fesses

Nous sommes arrivés au bout, début du nouveau port, les cafés grouillent de petits déjeuneurs français (pour les joggeurs) ou internationaux (lève-tard), les commerçants se désespèrent d’avoir dressé leur terrasse, à peine le temps de zieuter une dernière fois l’horizon ciotaden noirci et les premières gouttes faisaient courir les mamans du carrousel jusqu’aux vélos jetés ça et là, les volleyeurs, les derniers nageurs, les promeneurs comme nous bien heureux de retrouver la bagnole après 1h15 et 6km de « bouge ton cul ».

Éric

 

Tag(s) : #Bords d'eau & Calanques, #Villes & villages

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