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Des fourmis dans les jambes, et un estomac (presque) de nouveau dans les talons, un ciel voilé alors qu’on nous prédisait la canicule, une envie de solitude dans un endroit pourtant des plus touristiques, « Hé bé, casse-toi ! » pour 6km5 en 1h30.

Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !

Direction le Vallon de la Bécasse donc, le même qu’en août 2021, et deux ans plus tôt en solo, d’un accès easy marqué par une citerne en bord de départementale pour La Ciotat. Deux figuiers à sec, un train en sortie de tunnel et un tag « toucher l’horizon » plus tard, nous retrouvons le chemin pépère CQ 117 où les anciennes bornes France Télécom jalonnent tout le sentier, au même titre que les thyms et les cigales des pins. La terre caillouteuse devient ocre, il ne faut même pas trente minutes pour atteindre le but du Pas de la Colle.

Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !

Nous arrivons à l’intersection de la Route des Crêtes (panneau typique d’antan stické par des irrespectueux) en même temps qu’un car rempli de touristes en approche du Parc National des Calanques. J’adore le point de vue depuis cette cote, au pied du Belvédère de la Saoupe (où nous étions dernièrement entre amis) mais au-dessus de la Baie de Cassis.

Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !

D’un pas vaillant, la randonneuse étrennait son short en jean au regard d’automobilistes pressés, nous remontons l’asphalte durant deux virages, sous un ciel mi-gris mi-zinzin, en jetant un œil furtivement sur la Baie de la Ciotat. Peu encourageant, le temps nous obligeait à vite trouver un sentier pour redescendre à la voiture, Nathalie partait entre les kermès trouver un sentier légèrement perdu… Plus loin sur la gauche de la route, le vrai chemin s’enfonce dans un vallon sans nom, d’abord caillouteux comme un pierrier, puis vite agréable au son des cigales à l’aise dans cette végétation locale, où quelques hommes doivent bien passer (traces, vasque, cairn etc.).

Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !
Hé bé, casse-toi !

Notre sympathique boucle improvisée repassa par le local technique du « Marseille-Vintimille », mûres et pierres sèches, ça collait assez bien avec ce qu’on était venus chercher ce matin-là. Avec une envie non pressante, mais presque, d’y retourner assez vite dans ce vallon, avec ou sans bécasses, à proximité immédiate du marchand de fruits-légumes où nous trouvons de quoi nous régaler encore un peu plus.

Éric

 

Tag(s) : #Sentes & côtes

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