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Pas une semaine ne se passe sans qu’un site marseillais ne parle du Parc des Sept Collines, alors qu’étrangement, aucune de mes connaissances (amis, voisins, famille) n’y a jamais mis les pieds. Et pourtant…

Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines

Énième sortie cinématographique, juste après le Printemps du Cinéma officiel, pour assister à deux projections en autant de jours, d’abord The Fabelmans consacré à la genèse du réalisateur Steven SPIELBERG, puis Mon crime de François OZON à l’univers si caractéristique. Deux évènements partagés sur les réseaux depuis le Château de La Buzine, dont l’accueil n’a eu d’égal que le confort pour mes 6e et 7e films de l’année (44e et 45e en 40 mois depuis fin 2019). Comme souvent avant ou après la séance, je parcourais le parc attenant au monument historique racheté à l’aveugle par Marcel PAGNOL (avant de reconnaître le Château de sa Mère). Bien que quelques panneaux extérieurs auraient besoin d’un bon rafraîchissement, quel plaisir d’arpenter ce premier parc, celui de La Buzine, pour une bouffée de plein air à quelques pas de La Valentine et de son autoroute.

Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines

Avec l’explosion des couleurs et des senteurs en amont du carraire (ou draille), il flotte comme un air de campagne en plein 11e arrondissement d’aujourd’hui, là où de riches armateurs faisaient ériger fin 19e les Châteaux Régis et de la Reynarde sur 35 hectares. Dans cette vallée de l’Huveaune si irriguée et florissante autrefois, des espèces méditerranéennes (pins d’Alep, romarins, cistes cotonneux…) ont côtoyé durant des années les magnolias, micocouliers et autres cèdres du Liban qui apportent ombre et fraicheur.

Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines

En bas du parc, on longe l’école maternelle de La Buzine, sise dans la traverse éponyme, pour découvrir le Parc des 7 collines et ses hectares de sentiers ombragés, presque tout à plat, un petit joyau de promenade pour les propriétaires de chiens ou les joggeurs. Dans un fracas d’odeurs de printemps, la première flèche (verte) m’attire vers un banc de rocaille de ciment, puis ce sentier se poursuit jusqu’à la cascade baroque, témoignage de la grande époque des Rocailleurs du XIXe siècle, du « faux bois » malheureusement à sec de nos jours, contrairement à nôtre découverte du coin en 2018.

Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines
Huis clos mais 7 collines

Trois sentiers plus ou moins parallèles permettent de poursuivre la balade où un autre bassin d’une ancienne fontaine, un banc de bois celui-ci, un coquelicot planté dans la roche ou encore quelques clichés inattendus en plein Marseille nous procurent quelques sensations de dépaysement bien appréciables, juste au-dessus des jardins ouvriers.
Mon crime, un sacré huis clos de 12 ha parcouru, en santé, en environ une heure.

Éric

 

Tag(s) : #Villes & villages

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