Boudu pont

Malgré le temps menaçant sur Toulouse, la seconde escapade sera en longeant le fleuve historique de Garonne, pas trop à sec malgré les épisodes caniculaires à répétition.

Garés sur le Cour Dillon, nous apprécions tant la fraîcheur des lieux que leur douceur, le fleuve toulousain est bien calme d’autant que « Toulouse Plages » n’a pas encore ouvert ses portes pour la dernière de l’été 2022. L’ancien Château d’eau est devenu une galerie d’art, nous traversons en face de l’Hôtel Dieu reconnaissable entre tous, bâtiment aux briques rose et grise, raccord avec la couleur du ciel ce matin. Du Pont-Neuf au Pont Saint-Pierre (où nous avions été en 2020), nous déambulons au rythme des derniers touristes admiratifs des vieilles pierres, comme des vaillantes cyclistes toulousaines, la Grande Roue comme les bateaux électriques du Port Viguerie n’ont même pas encore mis le jus. La rotonde de l’Hôpital de la Grave sera notre première borne dans ce quartier de Saint Cyprien (Saint Cyp’ pour les jeunes étudiants en vélib ou trottinette), agréable parcours avec quelques éléments de faune bien visibles.

En passant Rive Droite, d’autres explications jalonnent la rivière, nous avançons toujours piano piano en nous remémorant les Claude NOUGARO, Jean-Pierre RIVES ou... Marcel DUPUY, plus au moins illustres habitants du quartier. Avec les barques à l’Embouchure, le fils de nos amis  tient une affaire de bateaux électriques pour des balades bucoliques sur la Garonne, Em’Boat se situe sur le Quai de Tounis. Deux grands oiseaux ayant choisi de s’envoler pour l’île de Tounis, nous les suivons d’abord du regard pour ensuite emprunter le chemin de halage où d’autres espèces font trempette. Arrivant sur le Pont Saint-Pierre en même temps que le tramway, absent à nôtre époque, nous n’oublions pas de jeter un œil sur l’écluse éponyme en contrebas, de l’autre côté la Régie Électrique trône toujours à l’entrée de l’île du Ramier, bien connue des amateurs de foot.

Avant d’arriver au Stadium, du Toulouse Football Club (le TEF ou TÉFÉCÉ) remonté en première division, nous remarquons que des projets d’embellissement sont en cours, les atours de l’île seront probablement des plus courus dans quelques temps. Comme pour le Stade Toulousain la veille, le tour de l’enceinte sportive s’imposait me remémorant d’excellents souvenirs dans ces travées lors des années 1983-1990, bien avant les rénovations. Les plaques commémoratives en l’honneur du supporter Brice TATON ou du gardien de but Christophe REVAULT, comme les murs pour France 98, EURO 2016 ou World Cup de rugby en 2007 n’étaient pas encore posé, encore moins la nouvelle devise affichée partout : Debout, toujours.

Éric