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Hommages au héros de « Wild, Wild, West », l’homme ford du judo français « Pappy, boy en tong » s’est fait attaquer par un Jap’ alors que Renaud 3L cachait dans son mal pour dépasser l’affront hier, trahi par un suédois au nom bien frenchy, perdait son record d’altitude. Heureusement que nos « têtes brûlées » de rugbymen ont choisi le blanc pour jouer les azzurri italiens, mon « Allez le Bleu ! » sur les réseaux n’a pas eu d’incidence. Bleu, Blanc… et donc Rouge pour partir non pas à la Conquête de l’Ouest mais le cœur et le corps allégés pour l’ascension de Grande Tête Rouge.
Laissons le théâtre, place à la nature par le « Chemin de Sainte Croi » estampillé « sans issu » direction le Col de Puy Rouge (lequel doit sa couleur à la bauxite) mal orthographié également, par le chemin de Peynaou, dans la garrigue puis au travers d’une forêt, qui monte régulièrement en une trentaine de minutes pour faire 1.6km à peine.
Toujours en suivant la trace jaune, avec les pauses il nous faudra bien plus que les 50’ initialement prévues pour atteindre le sommet de Grande Tête Rouge, à 512m au-dessus d’Allauch, d’autant plus qu’à partir du changement d’intersection (à gauche par deux fois), la grimpette va parfois se faire avec les mains dans cette sente caillouteuse des plus casse-gueule, malgré les bâtons, mais à la vue panoramique exceptionnelle.
Au bout de 1h15 depuis le parking dans ce sauvage « wild west », nous jouissons de ce 360° décor de western qui s’étend depuis la rade de Marseille au Garlaban en passant par toutes ces parties communes d’Allauch envahies par un ciel bleu, sans vent hormis à notre altitude maximum… et par des dizaines d’âmes quelque part dans les collines vu le nombre de véhicules, en cette journée annuelle de reboisement.
La redescente s’effectue par le versant Nord, d’abord par une large sente pentue, puis un « escalier » de fortune taillé dans la roche où nous mettrons également les mains, puis la large piste DFCI jusqu’au Col de Cante-Perdrix enfin le ranch du Garlaban avant de regagner le village en 2h pour 6km. La tempête Ciara sur le nord du pays nous a épargné, le bleu du ciel décore harmonieusement nos (petits) bleus aux genoux, la « bleusaille » a matché « tête rouge » et ça vaut bien toutes les victoires du monde…
Éric
