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Baume au coeur
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Allégé d’une dizaine de kilos, et désormais équipé de bâtons de marche, j’ai enfin pu atteindre le Pic du Taoumé (667m), vu à travers la Grotte de Grosibou et même, bonus inattendu, poursuivi jusqu’à la Grotte de Baume Sourne.

Trahi la dernière fois par une erreur médicamenteuse, j’étais ÉNORMÉMENT frustré de m'être arrêté au pied du célèbre Taoumé, en étant parti des Bellons. Cette fois, ce sera seul et depuis le Ranch d’Allauch, grand parking où vient d’être installé un esthétique pigeonnier, puis à gauche toute pour passer par le Jas de Moulé histoire de s’éviter le casse-pattes goudronné, c’est beau mais ce sentier est à l’ombre de bon matin et… tout aussi raide ! Clic clac, les premiers clichés sont pour l’immensité des collines d’Allauch et du lointain Marseille qui s’é(mer)veille. A droite toute et me voilà arrivé au Col de Cante-Perdrix, par une sente transversale, j’ai déjà perdu du temps, mais peu importe direction Baume Sourne par le chemin du Garlaban.

Baume au coeur
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J’ai pensé cette fois à prendre le raccourci à droite pour s’éviter le long lacet (sente marquée par un cairn), malgré la récente pluie la source des Escaouprès semble à sec, on ne risque pas d'inonder la grosse ville. La large piste en contrebas de la Pounche des Escaouprès est reposante, je bifurque à l’intersection de la mare pour suivre la trace bleue direction le Taoumé, tout proche mais encore quelques marches et légères ascensions pour un coup d’œil déjà enchanteur, sur Marseille comme sur le mamelon du Garlaban à portée de vue sinon de toucher. Sueur (buée ?) dans les yeux, j’ai perdu la trace jaune, je suis mon instinct pour contourner le roc et tomber face à la fameuse Grotte de Grosibou, dont je rêvais depuis que le petit Marcel me l’avait contée… J’aperçois l’autre sortie de la cavité, mais avec le barda et le reste de bidon, impossible de pénétrer à moins de se contorsionner alors que j’ai encore tant à découvrir. Banane, eau, prune et hop, hop, hop ! je suis au sommet du Pic du Taoumé : YESSSSSSS !!!

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Je suis parti depuis 1h50 mais la grotte sombre (Baume Sourne en Provençal) est indiquée à seulement 20’, c’est probablement l’occase ou jamais, d’autant que mes jambes (et mon cœur) semblent heureux d’être là aujourd’hui. J’admire tous les alentours jusqu’à la Sainte-Victoire bien dégagée, et si je n’avais pas rêvassé au niveau de la pinède du Col de Baume Sourne, mon GPS ne se serait pas signalé à 2 reprises. Bref, après avoir fait une 1ere fois demi-tour au niveau de la piste DFCI, puis un autre en ayant emprunté le chemin descendant vers la Treille, j’arrive enfin à la grotte vers 11h, effrayant une pléiade de gibiers occupés à buller… les chasseurs étant a priori dans un autre vallon que celui des Précatoris, dommage j'avais mis cette fois mon t-shirt le plus visible de loin. J’ai appris depuis que l’accès est intéressant à faire, à condition d’avoir une lampe frontale ou d’y être à l’arrivée du rayon de soleil (horizontal) quand celui-ci éclaire parois et plafond. Je me hâte de redescendre, tout par la piste en 1h15, pour un total de 11-12 km en 3h30 de marche effective, pas mal de dénivelé, l’estomac dans les talons mais tant de beaux souvenirs dans la cervelle : A REFAIRE VITE !!!

Éric

 

Tag(s) : #Sentes & côtes, #Allauch

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