Bibendum de Bibémus à Bimont

Partis avec une dizaine de sportifs de Plan-de-Cuques à Aix-en-Provence à la (re)découverte de sentiers autour des barrages de Bimont et de Zola (père), en boucle depuis les Carrières de Bibémus.

Après la galère de trouver le bon chemin puis de (mal) se garer au bout du Chemin de Bibémus, endroit très prisé des familles aixoises, surtout par un dimanche ensoleillé et doux de novembre, nous attaquons enfin le sentier (jaune et GR) par une pinède des plus vastes jouxtant les fameuses carrières éponymes ayant inspiré le peintre Cézanne. Dès le premier promontoire, nous apercevons la majestueuse Montagne Sainte-Victoire (dont la célèbre Croix de Provence ferait apparemment peau neuve ces jours-ci), nous rappelant tout notre chemin de croix en 2020 pour presque atteindre le sommet.

Notre guide suprême, Didier, que nous découvrons aujourd’hui contrairement à une demi-douzaine d’autres participants, tous amis coureurs du couple Sophilippe, nous a vendu un parcours tout à plat, en temps, efforts et dénivelés réduits, théoriquement 10 bornes en 2h30. D’un sol parfois sablonneux à une piste des plus larges, le cheminement se fait en effet tranquilou à tchatche renforcée par le nombre. Nous croisons déjà pas mal de lève-tôt de retour au minuscule parking, pas mal de joggers, promeneurs de chiens et surtout vététistes nous doublent ou laissent passer notre convoi. La seconde pause pour retirer doudounes et pulls (18° à midi) offre, à travers les forêts en contrebas, une furtive vue du Barrage de Bimont, bien connu des scolaires de la région.

Le secteur des Infernets (enfers !) a vécu bien des tracas par le passé, aujourd’hui en scrutant l’horizon, le randonneur prend plaisir à chercher du regard le Pilon du Roy, la cheminée de Gardanne, les étendues de feuillus vers le Tholonet, d’où nous étions partis une fois précédente (parking plus grand, château, vestiges romains etc.). Nous avons plus que traîné pour atteindre le parking, en plus d’une heure au lieu de 35’, lui aussi blindé, le temps de lire toutes les caractéristiques du bel ouvrage, et d’observer la retenue d’eau de ce grand barrage de Bimont (totalement rénové de 2016 à 2019), nous voilà déjà en quête d’un endroit agréable pour pique-niquer.

À la sortie du barrage, sur un sentier rouge en épingle à cheveu, les plus aguerris attaquent le fameux sentier Imoucha pour le Prieuré puis la Croix de Provence, notre (bruyant) groupe va s’installer sur la grande Prairie des Roques-Hautes où la moindre grosse pierre fait office de table de pique-nique, toutes prises d’assaut à presque 13h. Un excellent moment de convivialité à partager bonne humeur, petits plats et « cochonneries », voire douceurs, et certains de tenter une sieste malgré le brouhaha général. Déjà 14h, il est temps d’attaquer le chemin du retour beaucoup plus varié avec, en vrac sur la difficile digestion, des descentes et des montées (+/-250m), le fameux barrage du père Zola, un oppidum du temps des Romains, des pissacans pour les plus hardis etc. À SUIVRE

Éric