D’une courte tête

24 Avril 2022

À moins d’une semaine de la désignation d’un homme ou d’une femme à la tête du pays, nous donnons rendez-vous à notre descendance du côté de la Couronne de Charlemagne, sans difficulté prévue et succès garanti en tête d’après tous les sondages.

Tandis qu’une file continue de voitures, en ce lundi de Pâques chargé, enclenchait la Route des Crêtes depuis le centre bas de Cassis, nous doublons quelques sacs-à-dos et sacoches de vélos, pas au bout de leur peine vu le dénivelé pour atteindre le Pas de la Colle. Point de départ de pas mal de balades pédestres également, le lieu dispose d’un parking sur le bord de la route, passé inaperçu pour nombre de touristes trop pressés… Bref, afin d’épargner les jeunes personnes à mobilité réduite (lol), l’ascension pour le réémetteur relais du Baou de la Saoupe se fera en voiture plutôt qu’à pied aujourd’hui. Un premier point de vue sur la Baie de La Ciotat resplendissante, baignée d’un soleil rayonnant et sans vent. En faisant le tour des installations électroniques, où veillaient et renseignaient quelques gardes du Parc National des Calanques (montés également en voiture…), nos enfants (et petit-fils ?) appréciaient fortement cette vue plongeante sur le village et le port de Cassis puis l’entrée des calanques ou les îles marseillaises au loin.

Avec ce choc visuel d’entrée, nous n’avons aucun mal à motiver le souffrant du dos et la pointant du ventre à poursuivre par la piste en contrebas direction le Pas du Vicaire. Quelques cistes cotonneux bien en fleurs attirent et nos yeux et ceux des papillons de Provence, Thomas réussissant le quasi exploit d’en photographier un entrain de se poser. En quelques minutes d’une facile piste, autre point de vue dominant sur à la fois la mer mais aussi le vignoble cassidain, dont le Paternel mais aussi la Dona TIGANA dont le nom rappelle quelques heureux souvenirs à tout amateur de ballon rond. En parlant de ballon, un heureux hasard envoie l’ombre de la tête de notre fils sur le bidou de sa compagne, les sondages annonceraient un garçon d’une courte tête.

Rome, Roméo, Jules, Julien, etc. nous avons pris la suite de la piste DFCI direction le Pas de Julien justement, au pied de ladite Couronne de Charlemagne, et après les selfies d’usage nous retournons piano piano au véhicule au terme d’une bonne dernière ascension goudronnée, quelques 4km et 1h20 de promenade en sus des trois autres d’un week-end… chargé et absolument pas de tout repos.

Éric