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Partis d’un lacet au pied du Port de L’Hers (1517m), on a emprunté le sentier qui mène ardûment au Pic des Trois Seigneurs (2199m), mais étant donné qu’on était que deuxon a fait qu’Arbu, presque carbos !

Qu’Arbu rend sans CO2
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Après lecture des recommandations en cas de rencontre fortuite avec un ours (!), nous partons vaillamment en direction de cet étang du Vicdessos, vallée reculée de l’Ariège, avec bon espoir de calme absolu. Annoncé comme étant l’étang (lol) le plus accessible, comptez au minimum 1h30 d’ascension dont une partie médiane plus que raide… le panneau initial « Les quelques 300m de dénivelé nécessaires pour l’atteindre ne demandent pas d’efforts soutenus » a été naturellement biffé. Le début est sympathiquement ombragé, après les fougères et les arbres sous la grisaille et l’humidité des brumes matinales, nous franchissons un ruisselet puis un autre ruisseau, mais continuons à flanc de colline durant 30’.

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Les cloches des vaches en pâturages d’altitude nous ont guidé jusqu’à une sympathique passerelle de pierres enjambant le ruisseau d’Arbu, dont quelques cascades tombent sur la route de Suc et Sentenac. Adieu veaux, vaches, cochons la case selfie pour attaquer la montée, « facile » pour beaucoup… sur internet, « raide » pour d’autres, à couper l’oxygène pour nos autres touristes ! Malgré l’habitude de randonner, le sentier d’abord trempé puis régulièrement ascendant, au sec, n’en est pas moins exigeant pour contourner la barre rocheuse par la droite, avant de filer horizontalement vers les 1600m d’altitude.

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Les vaches sont restées au plancher, les vautours commencent à nous survoler (au moins 9 ensemble), nous grimpons depuis plus d’une heure sans avoir encore atteint l’orri de pierres promis. Malgré le ciel toujours peu engageant, nos yeux sont rivés sur les hauteurs, les bruyères coincées dans ce minéral des plus accidentés colorent les lieux, autant que les myrtilles régalent les plus gourmandes. Nous n’avons jamais pu rattraper le couple un quart d’heure devant, les brebis, marquées d’un trèfle sur le flanc et d’un cœur sur le cul, sont nos seules compagnes.

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Après le corral de l’orri, le champ de vision s’ouvre enfin un peu plus, encore une grimpette ou deux et nous voici après une légère descente caillouteuse sur les rives de l’étang tant (lol) convoité. Ici à 1726m, seuls sur les rives de l’étang d’Arbu, tout est calme et vous luttez pour ne pas sombrer dans le repos éternel, quelques chips et melon-jambon avalés à la va-vite, les 9 degrés nous empêchent de buller trop longtemps. Parait que certains pêchent de belles truites farios et/ou piquent une tête quand l’été se veut chaud. Après 1h45 d’effort, voici le bref réconfort sous le regard hagard des moutons, perçant des rapaces, menaçant des nuages, mais aucun ours à la ronde.

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Nous entamons la descente et de croiser un premier groupe motivé, une famille essoufflée, une autre égarée sans chien cette fois, un trio d’allemands, un duo de fainéants… bref, tout un petit monde souvent surpris du panorama mais de la dureté pour l’atteindre, à bien (mieux ?) lire tous les avis désormais, sachez qu’Arbu rend sans CO² mais quelle quiétude ! Et quel bien être après 4h et 10km dans cet univers assez inhabituel pour nous.

Éric

 

Tag(s) : #Sentes & côtes

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