Tarif inchangé

Obligé de retourner régler les nouveaux honoraires d’un spécialiste au centre médical du Rond-point des Oliviers, nous avons profité d’une heure sans pluie pour une nouvelle fois se balader dans Plan-de-Cuques.

En ce qui me concerne le tarif demeure inchangé (cardiologue hier, scanner ce matin), j’ai la « chiatique » qui s’excite dès que ça s’élève un minimum, les randos, balades, oups pardon, promenades se font principalement à plat, à l’image de mon moral. Feuilles mortes, températures en baisse (11°) et pluie s’imposent désormais, il n’y aura même pas eu de dernier bain pour la Toussaint. Les ama-endes aussi se ramassent à la pelle, la police municipale veille au grain, nous sommes arrivés en quelques minutes à hauteur de l’assurance maladie. En face, trône le très joli Moulin du Pain Blanc totalement rénové depuis notre dernière visite, cette allée d’oliviers, de pins et de lauriers rose donne au mail un certain cachet. D’autant que derrière le stade Serge PAULET, au-delà des nuages, le Massif de l’Étoile, son Pilon du Roy et autre Aire de la Mourre nous envoient quelques signes de « avec nos meilleurs souvenirs ».

Artistiquement parlant, le jardin potager du 3^e âge (bancaou), la fontaine sans eau devant un trompe-l’œil, les trottoirs refaits, l'église de la paroisse ou la façade de la mairie, pavoisée des drapeaux arméniens et israéliens, n’ont rien à envier à ces dizaines d’oliviers bien taillés, tant au niveau des rotondes que des allées. En annonçant les lotos d’hiver, divers, Plan-de-Cuques n’a pas totalement tourné la page de l’été indien, les animaux sont encore visibles à la ferme pédagogique, les pigeons se régalent des olives noires à terre et moins amères. Même les déversoirs semblent à sec malgré ce temps de Toussaint…

Personne ne court ni ne joue au tennis ou padel, l’entrée du Parc du Bocage est plutôt calme pour un jour de semaine, certes, mais de fin de vacances scolaires. Pour le restant de nos jours, on se souviendra que c’est ici même que nous croisions les joueurs de l’OM autrefois, en balade décontractée, les Nasri, Ribéry, Cissé et autre Barthez, pour des moments inoubliables. JJ.Goldmann aussi venait taper en toute décontraction dans la petite balle jaune, quinze ans plus tard on parle d’agressions multiples, de bus caillassés etc. Le temps file un peu plus à chaque saison, plus personne ne joue au foot par ici, les agrès glissants n’intéressent visiblement personne, mais tout de même l’Esplanade La Pérouse est une éternelle redécouverte selon qu’elle soit déserte ou pas. Un « Val Footu » vous salue... bien bas!

Éric