Auch, c'est auch !

Mise à part ma journée sous les drapeaux (en 1988 !), je n’avais jamais mis les pieds dans la capitale gersoise, un tournoi du côté de Plaisance (32) aura réparé cet oubli dans notre culture générale.

Construite autour d’un cœur médiéval et d’une cathédrale du XVIe siècle érigée sur un promontoire, la Capitale de Gascogne s’étend de part et d’autre du Gers affluent de Garonne. Ici, le bonheur n’est pas que dans l’après, à voir le nombre de producteurs locaux exposants tout autour de l’édifice religieux ce samedi matin, ça parle miel, canard et foie gras naturellement... mais également beaucoup du rugby de la veille, la plupart des commerces aux couleurs des gloires locales, Dupont et Alldritt en tête, Bourgarit ou Jelonch, quatre mousquetaires gersois du côté de la force Bleue.

Les Blacks n’ont pas pesé lourd, monuments historiques en péril contrairement à quelques maisons, ruelles ou vieux édifices d’ici, après la Cathédrale Ste Marie, ses vitraux et son orgue, nous nous intéressons aux œuvres artistiques autour de l’Escalier Monumental, emblème du patrimoine auscitain.  233 marches tout de même, avec quelques pauses au niveau de la statue de D’Artagnan, de l’œuvre tout en latin d’un artiste catalan ou des 400 pieds de vignes, dont on apprendra plus tard que les vendanges 2023 n’auront pas lieu, satané mildiou.

Sur l’autre rive du Gers, « l’abri impossible » (en effet…) sur le parvis de la chapelle, puis nous suivons la rivière où s’activent quelques sportifs à pied ou en canoé. De retour dans la vieille ville (re-233 marches), nous passons par la Mairie, la Préfecture, le marché (avec Mickey et Minnie en attraction) et la Porte Neuve, pour regagner notre parking gratuit au terme d’une bonne heure et demie de découverte. Auch, c’est auch, comme diraient des jeunes non-rugbymen contraints à parcourir la vieille ville, sous plus de 30°, dès 10h du mat’.

Éric