C... en cinq lettres

Pour ceux qui l’ignorent, j’ai donc été parmi les 38.000 covidés du jour de l’embarquement, c’est donc par procuration que je vais vivre ce 4^e séjour en Corse. Après les urgences dans la nuit en 2009, à cause d’une sciatique paralysante qui s'était mal terminée, il aurait été idiot de perdre un second séjour… Nathalie est donc chargée d’un maximum de photos et d’infos, malgré une météo maussade, tous les éléments semblant décidément contre nous.

Après l'Île-Rousse la veille, la matinée du mardi s'est portée sur la belle Calvi, "connue pour ses plages et sa baie en forme de demi-lune. Une immense citadelle médiévale surplombe la marina depuis l'extrémité occidentale de la baie. Elle est traversée par des ruelles pavées et accueille la cathédrale baroque Saint-Jean-Baptiste. Des restaurants bordent le port sur l'esplanade du quai Landry. Perchée sur une haute colline, à quelque distance dans les terres, la chapelle de Notre-Dame-de-la-Serra offre une vue panoramique sur les environs..." résume la page Wikipédia.

Très éloignée de l'effervescence estivale, de nombreux établissements ferment pour un ou deux mois, les travaux ça et là augurent des embellissements pour la prochaine saison. Face à la mer et les sommets enneigés, le port, les ruelles et même jusqu'à l'imposante citadelle semblent plongés dans une torpeur des plus dépaysantes, ici un Monument aux morts, là un escalier (scalitina) portant le nom de Jacques HIGELIN (un habitué de la vieille ville), plus loin un hommage aux combattants libérateurs ou à Christophe COLLOMB dont les Calvais sont fiers de revendiquer les origines. La gara di Calvi n'est pas en reste côté charme artistique, l'Office de tourisme est naturellement fermé, notre routarde isolée continue de jouer la guide au cœur de cette Balagne qu'il me tarde tant de connaître... un jour prochain !
Calvi, c'est fini !
Éric