Plouf, plouf !

Un long week-end de Toussaint annoncé au plus beau (sauf le 1^er novembre), une envie d’aïoli et surtout de dernier bain envisageable, nous voilà reparti sur La Ciotat de bon matin, avant le changement d’heure.

Si « on avance ou on recule ? » sera dans le top des questions du we, c’est sans questionnement aucun que nous payons notre stationnement (et oui, encore un peu tant qu’il y a des touristes) au-dessus de la plus belle des calanques… urbaines. Malgré les travaux sur la villa limitrophe, nous apprécions le nouvel escalier, la terrasse du bar, les bungalows toujours ouverts, pour nous poser sur ces galets malgré cette sensation d’humidité matinale. La tentation est trop forte de faire un plouf (comme l’an dernier à pareille époque), le dernier de la saison probablement, le soleil n’est pas directement sur la plage mais sur le poudingue alentour, escaladé par quelques « pros » de varappe avec équipements, ça nous change des énergumènes en claquettes ou tongs pendant l’été. L’eau doit être dans les 20°, l’air est à 18 vers 10h30, ils nous annonçaient des 25-26° pour l’aprem et même 29° à Aubagne pour le samedi. Un couple de parisiens, puis un second, plongent dans Figuerolles (qu’ils ne méritent pas) avec leurs « easybreath » en hurlant aux potentielles méduses alors que pas une seule (contrairement à cet été) n’a voulu nous contrarier. En une heure de trempette, de nage puis de séchage, je me sens reboosté comme si j’avais gagné au loto ou flirté avec la naïade qui vient de tomber le haut, « c’est normal, c’est une fille du sud » s’est exclamé bruyamment celui qui avait son TER à 17h13 pour un TGV à 18h40, il ne nous a manqué que l’horaire du RER !!! Bref, il était temps de redescendre au Parking (gratuit) de la pétanque, de sillonner quelques rues du vieux village, de longer le port puis les plages, de finir attablés les yeux dans l’eau (et le rosé), même sans aïoli pour prolonger la saison (toujours un manque de cuisiniers), en quelques mots se régaler au Farniente.
@ très bientôt !
Éric