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Poussés hors du domicile familial pour laisser Elsa fêter ses 20ans, nous avons opté pour le littoral varois le temps d’un week-end pré-estival. Toujours une handicapante sciatique malgré l’infiltration, l’occasion était donnée de se dépayser sans trop s’éloigner ; à voir les premiers bouchons à St Cyr-Les Lecques, les bousculades entre joggeurs et promeneurs et même les invectives au resto de personnes mal embouchées mais mi-rose mi-cramoisi, on pense que les touristes sont arrivés cette fois bien avant les cigales, en ce premier week-end de fortes chaleurs.

Bandolais, olé
Bandolais, olé
Bandolais, olé
Bandolais, olé
Bandolais, olé
Bandolais, olé
Bandolais, olé
Bandolais, olé
Bandolais, olé

Dès le rond-point de la pétanque à La Ciotat, nouvellement agrémenté, pour descendre au port et aux plages, l’effervescence est sensible pour trouver où se garer, des plages bondées dès 11h, les activités nautiques en plein boom, le ciel bleu azur et mer d’huile… de coco ! Le long de la promenade depuis Saint-Jean jusqu’à notre « cantine » préférée, comme à l’Arène Cros ou la Plage du Liouquet en repartant, la moindre parcelle sablée a des airs de vacances « farniente ».

Bandolais, olé
Bandolais, olé
Bandolais, olé
Bandolais, olé
Bandolais, olé
Bandolais, olé
Bandolais, olé

Arrivés sur Bandol pour profiter de la piscine de la résidence, nous descendons ensuite par de sympathiques rues longeant tout d’abord l’agréable Parc du Canet, puis cette formidable plage de Rènecros d’où le sunset, trois heures plus tard, sera absolument ravissant. A peine étions nous sur l’esplanade du Port de Bandol, totalement rénové après une attente de 40 ans, que le quai Charles De Gaulle bruissait de commentaires droitistes et pas seulement à propos des yachts de millionnaires, comme celui battant pavillon portugais de Madeira, Ronaldo signerait-il à l'OM? L.A.U.L.
Le candidat RN aux régionales tenait là le meeting préélectoral face à une centaine de personnes amassées devant la mairie.

Bandolais, olé
Bandolais, olé
Bandolais, olé
Bandolais, olé
Bandolais, olé

Tel un fin imitateur de gloires du temps des Moreno ou Mariano, le ténor Mariani haranguait les foules, sur son estrade de présidentiable. Bref, changeons de registre pour Jerôme, non pas le chanteur mais le restaurant où (comme partout semble-t-il) les serveurs/euses sont en manque de temps de jeu, au bord de la crise cardiaque comme ce malheureux joueur danois sur le terrain de sa passion. Bandolais, olé, la suite pour bientôt, « oh, mon bateau… ».

Éric

 

Tag(s) : #VVW, #Villes & villages

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