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Première sortie autorisée à moins de 20 bornes et 3h de la maison, fuyant le rush commercial du samedi de « déconfinement » en direction de la Route des Crêtes de Cassis à La Ciotat. Mais, malgré la préparation et nos efforts, rien ne se sera passé comme prévu…

Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
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Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains

Dans l’intention de bouger tout en appréciant la vue sur la mer, direction Cassis en bordant les vignes du Paternel ou de la Dona, domaine viticole du local Jean TIGANA, l’ancien international sortant justement de chez lui d’assez bonne heure, et de nous suivre en voiture pendant 5’ direction… le Récup’verres ! La seconde surprise est la route fermée (mistral de la veille ?) au niveau du Pas de la Colle, au grand dam des premiers visiteurs/randonneurs obligés de se taper du goudron (sentier jaune)… ou d’emprunter le sentier bleu qui file dans la direction voulue, sans être répertorié nulle part. Le premier panorama sur la baie de Cassis qui s’éveille, le soleil s’accroche sur le Bau de la Saoupe, le sentier est relativement facile et serpente dans une végétation méditerranéenne et plutôt basse, sublimes bruyères en fleurs, avant de pénétrer un sous-bois plus dense perché au-dessus des vignes cassidaines.

Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
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Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains

Autant avouer tout de suite que le but recherché (Baume Noir ou Grotte des Espagnols) ne sera JAMAIS atteint par cet itinéraire-là, même « Miss Google » ne reconnaitra à aucun moment notre parcours. La vue devient démentielle, on pointe l’entrée des calanques, les îles au large et les Falaises Soubeyranes, les plus hautes d’Europe posées là en protections  souveraines. Nous progressons vers le Cap Canaille, sans jamais nous départir d’une motivation certaine, mais également sans trouver la possibilité de monter plus haut, mais alors beaucoup, beaucoup, plus haut… Au bout d’une heure passée dans les pierriers et autres ressauts « limites », on franchit avec extrême prudence un passage des plus délicats, en commençant à douter sérieusement, tu m’étonnes ! Comme des rois, perchés sur un trône inaccessible…

Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
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Falaises Soubeyranes, en souverains
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Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains

Au plus proche de la paroi, les petites cavités semblent servir d’abri (empreintes, muret, drap, grille de barbecue), dans ce secteur hautement minéral une grande grotte abrite un figuier des plus âgés, on poursuit donc encore un peu jusqu’à tomber sur un endroit étrangement désert malgré tous ces empilements de pierres, de petites œuvres d’art en tas et même une plaque en bonne place, il s’avérera que ce « Bitard à Rudiste » n’est autre qu’un repaire/repère pour escaladeurs, nous n’avions par conséquent aucun matériel ni compétences pour regagner les sommets… Et de nous raviser en croisant 3 personnes, pas plus au courant de la topologie des lieux, déjà 2h30 que l’attestation de sortie a été rédigée, il était temps de rebrousser chemin le cœur léger mais les jambes déjà lourdes.

Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
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Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains
Falaises Soubeyranes, en souverains

Forcément hors délai, nous prenons cependant le temps d’apprécier le soleil plus haut, la mer parcourue par canoës ou bateaux de pêcheurs, les vignes qui nous offrent une dernière couleur d’automne. Même « perdus dans la pampa », la matinée nous aura procuré quelques bonnes sensations (courbatures et griffures), même s'il aurait fallu qu’on choisisse l’asphalte au départ (si prochaine fois il y a…) comme la collègue de Nath croisée à midi sur le parking improvisé.

Éric

 

Tag(s) : #Bords d'eau & Calanques, #Sentes & côtes

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