Béouveyre, en deux sets gagnants

Depuis la croix au sommet (432m) du Massif de Marseilleveyre, nous changeons de couleur (et de sentier, aussi) pour aller au belvédère de Béouveyre (366m).

Courte pause et nous embrayons par le sentier bleu, face au soleil et ce massif calcaire karstique de plus en plus accidenté, nous devinons plus que ne voyons les fameuses calanques tout là-bas. Nous reconnaissons bien Callelongue où nous allons parfois nous ressourcer (même à Noël), le sémaphore (atteint depuis sa rénovation) nous renvoie quelques reflets en guise de clin d’œil. « En voiture Simone », de beau voir à Béouveyre il y a quelques pas et passages disons délicats, un « saut » de quelques 2 à 3m puis deux passages avec câble bien appréciable, on se sent bien seuls par instants malgré la beauté des paysages.

Le sentier bleu se tortille comme nous jusqu’au Col des Chèvres (312m), le Rocher des Goudes et le Cap Croisette d’un côté, la grande ville de l’autre où il faudra bien revenir… Nous abandonnons l’idée d’aller en bas à la grotte Saint-Michel d’eau douce (annoncé à 15mn en contrebas), pour attraper ce fichu câble sur quelques mètres pour gratter une toute dernière ascension (si, si, je te promets), et nous voilà déjà au sommet tant convoité, les autres sont certainement venus d’ailleurs, de la Madrague de Montredon ou bien des Goudes, il y a tellement d’accès et de sentiers différents… sans aucune indication.

À compter de ce site d’observation exceptionnel, les uns profitent des éléments et de la vue, d’autres escaladent ce massif réputé, pas mal de « trailers » s’exercent là où d’autres plus âgés, comme nous, suivent prudemment le sentier marron, pour un retour « plein les mollets » malgré l’habitude, avec un bon circuit d’à peine 3 heures mais avec tant de souvenirs fantastiques. À refaire un jour.

Éric