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Le temps fort de la semaine de vacances dans le Sud-Ouest, entre quatre tournois DCDL mi-septembre, aura été sans conteste l’ascension du Pic du Midi suivi du passage mythique par le Tourmalet.

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Après Plaisance (32) et Tarbes (65), nous avions programmé de visiter le sommet des Pyrénées, à savoir le Pic du Midi de Bigorre, si la météo était clémente avec nous après un fort épisode de chaleur intense, de pluie fine et d’averses en montant sur la Mongie. Accueillis par un formidable arc-en-ciel au-dessus des vertes pentes dévolues au ski l’hiver, nous étions tout excités de monter tout là-haut, une belle découverte espérée depuis des années. Nous sautons dans la première télécabine du jour, avec deux couples de notre âge et un car entier de vosgiens retraités que nous distancerons sans peine une fois au sommet.

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Belle aventure déjà que d’emprunter non pas un mais deux téléphériques, avec changement en gare intermédiaire, pour atteindre les 2877 mètres en toute décompression, rien à voir avec le manque de confort des pionniers de cette aventure folle. Ne serait-ce que pour voir le film des exploits passés, des scientifiques mais également des porteurs, des guides, des bâtisseurs, les différentes expos sont des plus intéressantes. Nous avons été les premiers à nous jeter dans le vide (lol), à savoir emprunter la passerelle de plexis et d’acier, sans aucun vertige malgré les aigles …en contrebas. Quel bonheur et quelles sensations (malgré le léger manque d’oxygène me concernant) d’apercevoir ces magnifiques Pyrénées de toute leur splendeur et surtout longueur, « jusqu’à Toulouse par beau temps » parait-il.

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Du cadran solaire analemmatique aux différents objets scientifiques du passé, en passant par les animations liées à l’Observatoire (non visité), nous avons passé de formidables minutes culturelles juste après en avoir déjà pris plein les yeux côté panoramas, forcément. Que dire du film (10’) retraçant toute l’épopée de ce haut lieu scientifique, sublime et passionnant ! L’un de mes cadeaux d’anniversaire le plus attendu, à jamais dans ma mémoire, EX-CEP-TION-NEL !

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Après une redescente du même tonneau, avec pas mal de chanceux qui avaient dormi sur place (complet jusqu’en… 2025) notamment pour observer les étoiles, entre les vaches ou les moutons sur la route, puis les lamas un peu plus haut, nous avons enclenché plusieurs virages jusqu’au Tourmalet en voiture. Aux côtés de nombreux motards et surtout cyclistes venus immortaliser le moment, quelques semaines après le passage des pros du Tour, hommes et femmes, et même de la Vuelta deux jours avant. Des souvenirs plein la tête… dans les nuages.

Éric

 

Tag(s) : #VVW

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