Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines

Courte sortie dans nos collines avec pour but de trouver deux sources bien cartographiées, sans avoir besoin de grimper tout en haut comme mercredi et dimanche derniers. Partis du quartier allaudien de Montespin, au pied de l’Oasis est indiqué sur la carte un petit Paradis, le silence et la verdure en plus des nuages, on s’y croirait… Reste à retrouver aisément le chemin qui s’enfonce entre deux piles de portail, direction au sens naturel de la Baume des Pestiférés, le must automnal de notre to-do list, en suivant le facile sentier qui longe la barre en surplomb du vallon. En quelques minutes à peine, nous avons les yeux plantés dans le décor, en face Grande Tête Rouge qui dépasse, plus haut le Taoumé qui chapeaute le tout, plus à droite le mamelon du Garlaban qui pointe. Un parapentiste (ulmiste ?) s’amuse à faire le tour de l’auréole, le léger vent est son complice, l'élément air une autre histoire d’or, Éole !

Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines

Ça tchatche fort dans la baume (grotte en Provence), on entend même des cantiques, on les laisse prier, une petite fumée s’échappe de la grotte, ça sent plus l’encens que la merguez à quelques jours de Noël. Après le vent, le bruit et les odeurs, sa sainteté (moi, en fait) remarque l’intersection du sentier balisé de jaune qui est censé nous mener à la Source de Pichoun Ome, comme je l’avais loupée (!) en septembre (cette source du petit homme en provençal), ma « petite femme » m’aide à ausculter les broussailles, les murets et autres vestiges… pour tomber dessus, directement sur le sentier, derrière son petit portail rouillé, c’est même marqué dessus ! Mais comment diable ai-je pu rater ça la dernière fois, certainement perturbé par une grosse argiope tissant sa grande toile ? L’intérieur est à sec malgré les (faibles) pluies, on se demande bien où toute cette flore puise sa force.

Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines
Haut des collines

Nous poursuivons ce sentier qui va tourner le dos à la Baume des Pestiférés, et donc Marseille, pour gravir la forte pente délimitée par les piquets jaunes du gaz, j’ai bien fait de poser mon séant devant ce cabanon de chasse, la vue est extra. Nous avons rejoint la grande piste où s’ébranlent plusieurs VTT, à fond la forme tant que c’est plat, en contournant le grillage de la station du gazoduc, nous trouvons le bâti de la Source du Laurier dissimulé sous un… laurier-tin ! Pour une fois, nous avons tout vu et même un peu plus avec un abreuvoir-vasque, « l’aventurière » s’enfonce alors en suivant quelques marches sans voir la moindre trace liquide, un inconnu y a pourtant laissé ses chaussettes… D’autres traces vestiges du passé, puis nous bouclons notre balade enchantée de moins de deux heures, (presque) tout en bas de nos collines où l’eau a tant façonné depuis le temps.

Éric

 

Tag(s) : #Allauch, #Sentes & côtes

Partager cet article

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :