Passe-temps divertissant

En occupant nos loisirs en randonnant, presque exclusivement, il fallait bien qu’on fasse un jour la Baume du Passe-Temps dans le massif du Garlaban.

Après avoir croisé Nicolas PAGNOL, occupé tout le week-end avec son équipe de débroussailleurs à l’oliveraie de la Bastide Neuve familiale (lire + tard), nous partons des Bellons direction le vallon de Passe-temps, le bien nommé, sans revenir sur Aubignane comme cet hiver quand nous cherchions la crèche... Dès les premiers pas, nous sommes sous le charme de cet itinéraire, aussi aisé mais beaucoup moins fréquenté, bien qu’ombragé au début le sentier s’ouvre sur une nature attrayante, séduisante, apaisante. Quelques espèces profitent du premier week-end de printemps pour s’épanouir, les iris jaunes ou violets, cistes cotonneux, globulaires, thyms, romarins etc. ravissent les insectes primo-candidats à butiner. Nous, on n'a pas vraiment le temps !

La découverte des lieux trouble mon sens de l’orientation, après deux « mauvaises » directions, nous filons droit devant le vallon pour 40 à 50’ d’ascension régulière en croisant une première fois trois joggeurs aux chevilles robustes sur ces pierres des collines. Le végétal aussi a de beaux atouts, il suffit de balayer les alentours, d’un coup nous apercevons la baume tout là-haut, la « jumelle » de la Baume du Plantier (dite grotte de Manon), beaucoup moins facile d’accès puisque hors de tout balisage. Pas trop pénible, malgré ma guibolle récalcitrante ce jour, ce sentier s’approche à 10’ d’une sévère grimpette, mais pas si compliquée au final.

Depuis cette Baume de Passe-Temps, nous voyons désormais parfaitement un bout de Marseille, si proche mais si éloignée de ce que nous vivons au quotidien. Les 6500 cons du jour ont organisé un carnaval à la Plaine, nous sommes à peine 2 à la fête en colline. « Je te reconfinerai tout ça, moi… » Bref, les vieux cons reprennent leur trajet par le vallon de Précatori, pour grimper tout en haut de ce mur qualifié par ailleurs de falaise, c’est vrai qu’il fallait se… les fader (juste) les derniers mètres.

On doit être à peine 10 à randonner ou courir dans ce secteur, depuis que nous avons bifurqué à gauche vers le sentier jaune direction la Treille, juste après la pause fraicheur proche de l’abreuvoir à sanglier, nous ne voyons absolument plus personne jusqu’au Pas du Loup, tant pis pour eux, nous on en a bien profité !

A partir de la redescente jusqu’au hameau des Rapons, les familles, groupes ou couples, la plupart néophytes en quête de quiétude, avalent leur premier dénivelé (Col du Sauvage, tour de Tête Ronde) de l’année pour aller probablement au Taoumé, une trentenaire m’a même demandé où était l’endroit (comme s’il n’y en avait qu’un seul, et sûrement aménagé) pour piqueniquer avec du panorama ! Recherche balcon avec vue imprenable, si possible sans voisins mais dénivelé, finalement notre passetemps préféré.

Éric

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[Eric]

NICO.PAGNOL (8) - LA.BASTIDE.N (10)
PREMIER.PAS (9) - VIA.BELLONS (10)
IRIS.JAUNES (9) - IRIS.VIOLET (9)
RANDO.COURS (9) - SUS.TREILLE (10)
LA.QUIETUDE (9) - SANS.VOISIN (9)
TEMPS.PASSE (10) - TOUR.TAOUME (10)

[Eric]

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